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Christian Bourgois
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Une demeure fermée à clé. Un chien qui aboie la nuit. Un meurtre sans merci. Douze suspects. Un enquêteur prêt à dévoiler une vérité qui dérange.
Au cours de l'été 1860, un terrible fait divers ébranle l'Angleterre victorienne. Qui a tué le petit Saville Kent, trois ans, dernier-né d'une respectable famille de la campagne anglaise ? Les habitants de Road Hill House doivent faire face à une évidence : le coupable est forcément l'un d'entre eux. L'affaire défraie bientôt la chronique, provoquant une hystérie nationale à l'idée des vices que cachent les portes de la bourgeoisie. Scotland Yard confie l'enquête à l'un des premiers détectives, Jack Whicher, qui dévoilera au pays entier les secrets d'une famille au-dessus de tout soupçon.
Ce livre culte décrypte l'un des plus célèbres meurtres du XIXe siècle qui donna naissance au roman policier.
« Ce récit historique construit comme un polar est plus romanesque qu'une fiction. »
Elle
« Captivant. Summerscale met à sa reconstitution l'entêtement du journaliste, la minutie de l'historien, la finesse d'analyse de l'écrivain. »
Télérama -
Une femme s'est donné la mort un matin de printemps. Elle laisse derrière elle quatre livres qui sont autant d'énigmes pour les deux hommes qui l'ont aimée, deux frères ennemis devenus des inconsolés. Le narrateur, lui-même écrivain, est celui qui l'a approchée le premier ; il trace le portrait d'une séditieuse, créant, envers et contre tout, une oeuvre où la concession n'a pas cours. Tombeau d'une irréductible, éloge d'une maquisarde, ce récit de deuil est aussi une confession où l'amour, la rivalité, la recherche obstinée de la vérité offrent des visages multiples. La quête de l'autre, le sacrifice consenti à la littérature, la ronde des fantômes qui demandent à renaître : en s'interrogeant sur le départ, sans un adieu, sans une lettre, de cette amante qui l'a révélé à lui-même, le narrateur fait retour sur soi, et c'est avec une lucidité teintée d'humour qu'il se dépeint à travers ses tâtonnements littéraires et ses algarades avec son frère, destiné à être son rival. Et peut-être, au bout du compte, le pari qu'il relève est-il de dire la passion pour un être qui a conservé jusqu'au bout son mystère, et de vaincre la mort par les mots.
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À Méjico, un coup de feu était une fleur dans un jardin ou la pluie sur le visage, un phénomène qui n'intéressait personne, sauf ceux qui pouvaient en profiter.
Omar, garçon sans ambition, se laisse entraîner dans une liaison avec Catalina, sa cousine éloignée, brocanteuse de son état. Plusieurs individus menaçants vont bientôt faire exploser sa placide existence, la seule solution sera la fuite. Dans ce roman plein de sang, de violence et d'amour fou, les personnages trouvent leur dignité dans leurs liens avec un noble passé, enraciné de l'autre côté de l'océan Atlantique : les sombres heures de la Guerre Civile espagnole, où éclatent des rivalités intimes.
Antonio Ortuño propose un récit truculent, brutal et subtil comme un verre de tequila. -
Le mystère de Roccapendente
Marco Malvaldi
- Christian Bourgois
- Littérature étrangère
- 3 Mai 2012
- 9782267023602
Situant son intrigue en 1895, quelques décennies seulement après l'unité italienne, Marco Malvaldi signe un roman policier dans les règles de l'art. Il dresse le portrait passionnant d'un pays en pleine mutation et établit des parallèles troublants entre l'Italie de la fin du XIXe et l'Italie berlusconienne.
Tous les éléments du crime en chambre close sont réunis dans ce roman savoureux à plus d'un titre car son héros n'est autre que Pellegrino Artusi, l'auteur de La science en cuisine et l'art de bien manger (1891), ouvrage fondateur de la tradition gastronomique italienne.
« Parmi les personnages historiques rappelés à la vie pour s'improviser détectives, manquait encore Pellegrino Artusi. Malvaldi a remédié à ce manque. Et il a bien fait, pour deux excellentes raisons. La première : en dépit de la profusion des livres de recettes, le livre d'Artusi est encore le plus fiable. La seconde : le roman hérite de l'esprit subtil, du côté à la fois débonnaire et désabusé, ainsi que l'intelligence étincelante de son protagoniste. » La Stampa -
Irma, assistante sociale à la Commission nationale de migration (Mexique), doit annuler ses vacances à Disneyland avec sa fille pour aller s'occuper d'un groupe de migrants victimes d'une violente agression à Santa Rita. Que lui réserve ce voyage inattendu ? Pourra-t-elle venir en aide à Yein, une jeune Centraméricaine qu'elle prend sous son aile ? Quelles sont les réelles intentions de Vidal, son collègue ? Joël Luna, un journaliste ambitieux, est-il si honnête qu'il y paraît ? Et enfin, qu'en est-il de son ex-mari ?
La File indienne est un polar dont l'intrigue évolue en enfermant l'héroïne dans un huis clos où les frontières entre le bien et le mal se délitent progressivement. -
Il est quatre heures du matin dans la gare de Peterborough, en Angleterre. Un renard solitaire trotte sur les voies tandis que le silence est parfois rompu par le lent crissement d'un train de marchandises. Un homme se croyant seul se dirige vers une partie isolée de la gare, au bord du quai numéro 7, et se jette sur les rails. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il est observé par Lisa Evans, ou plutôt par son fantôme : elle aussi est décédée au même endroit, dix-huit mois plus tôt.
Deux décès en dix-huit mois : pourraient-ils être liés ? Personne n'est plus désespéré de comprendre ce qui les relie que Lisa Evans elle-même. Après tout, elle a été la première des deux à mourir. Et elle est bien décidée à comprendre ce qui a poussé cet inconnu à commettre l'irréparable.
Quai numéro 7 décrit la mécanique implacable qui peut faire basculer les vies dans la tragédie, et transformer l'amour en une relation d'emprise et de manipulation. Louise Doughty explore les zones d'ombre présentes au coeur de nos vies.