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Esthétique du detail ; peinture-photographie
Jean-Claude Chirollet
- Connaissances & Savoirs
- 25 Mars 2016
- 9782342049923
La photographie a engendré une esthétique très novatrice - mais équivoque - du « détail », qui rompt de façon radicale avec l'esthétique classique de la peinture. Un détail photographique demeure irréductible à une partie ou à un élément inséparable de la totalité unifiée d'une image, car la photographie, en raison de la « techno-logique » qui la sous-tend, produit une autonomisation absolue du détail. Mais, à cause des processus technologiques qu'elle utilise, des formes imprévisibles et innombrables d'émergence du détail sont apparues. La capture et le traitement logiciel des images digitales ont même considérablement renforcé l'arbitrarité du détail, y compris - et en particulier - quand la photographie s'empare des « détails » propres à la peinture.
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Fortunes des textiles dans la société méridionale des XVIIe et XVIIIe siècles ; d'après les sources d'archives
Véronique Dumont castagné
- Connaissances & Savoirs
- 10 Mars 2017
- 9782342151305
Dans cet ouvrage l'auteur relève les usages marchands et sociaux liés aux textiles dans la société méridionale du Grand Siècle à travers les multiples aspects de la production, de la distribution et de la réglementation. L'enquête, au plus près des textes, l'entraîne à découvrir et à définir un style décoratif et vestimentaire, à en dégager les lignes de force, à en suivre les évolutions depuis l'affirmation du rang social, jusqu'à l'intime. Cette recherche est fondée sur une documentation en grande partie inédite, nourrie plus particulièrement d'un important dépouillement d'inventaires après décès, elle vise à mieux connaître les étoffes des XVIIe et XVIIIe siècles afin de mieux les nommer, les authentifier et les apprécier.
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Vocal jazz groups, scat & vocalese ; l'école française de vocalese
Eric Fardet
- Connaissances & Savoirs
- 26 Janvier 2018
- 9782342158960
Éric Fardet propose une redéfinition du terme « vocalese » au profit de l'acception « transcription pour voix en jazz ». Il s'appuie sur cette nouvelle définition pour rassembler les groupes Double Six, Swingle Singers et Quire au sein d'une école parisienne de jazz vocal, école vocale d'improvisation simulée (Hodeir, 1997) qui adopte la technique de transcription comme pratique commune aux trois groupes vocaux. Il replace aussi ces techniques musicales au sein des phénomènes onomatopéiques et resitue les pratiques polyphoniques au sein du jazz. Il étudie enfin différentes écritures du «vocalese» (Double Six, Swingle Singers) et compare le style des Double Six à celui du groupe Lambert, Hendricks & Ross.
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Melancholia de Lars von Trier ; une oeuvre d'art totale ?
Simon Thomas
- Connaissances & Savoirs
- 8 Octobre 2019
- 9782753906198
Melancholia, c'est d'abord l'histoire d'un mariage qui vire à l'échec puis celle de deux astres qui gravitent ensemble dans un ballet cosmique, qui s'attirent dangereusement et qui finissent par se rencontrer dans un fracas inouï. Face au chaos à venir, chacun choisit de vivre les derniers instants en accord avec ses valeurs. La faillite de la science mènera John à se suicider alors que la promesse du néant donnera à Justine la force de construire un tipi, ultime tentative d'habiter le monde au bord de l'abîme. Même si Melancholia met en scène la fin du monde, le film fonctionne avant tout comme un monde autonome capable de totaliser les grandes questions qui agitent l'humanité. Toutes les facettes de l'existence humaine sont passées en revue par Lars von Trier : depuis les questions esthétiques, jusqu'aux problématiques épistémologiques et métaphysiques. En ce sens, Melancholia est un trésor herméneutique inépuisable.
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L'Orientalisme au XIXe siècle : de la fiction vers la réalité
Nathalie H. Rouphael
- Connaissances & Savoirs
- 9 Octobre 2015
- 9782342043020
Dès le début du XIXe siècle, le terme « orientalisme » fait son apparition. Compromis entre fiction et réalité, il donne lieu à des représentations souvent fantaisistes d'un Orient produit d'une imagination trompeuse, nourrie par la légende. Des symboles d'évasion et d'exotisme littéraires au réalisme brutal pictural, l'étude de Nathalie H. Rouphael apporte des éclaircissements supplémentaires à un sujet qui a attiré beaucoup de chercheurs, et qui continue à présenter un intérêt particulier dans un monde préoccupé par ce qu'on appelle de nos jours « le conflit » de civilisations, ou dans un esprit plus positif le « dialogue » de civilisations, un monde qui découvre de plus en plus la nécessité d'aller vers l'autre, de comprendre l'autre. Afin d'explorer plus en profondeur la fascination pour l'Orient, cet ouvrage se penche sur deux domaines qui s'interpénètrent : l'art et la littérature, en se basant sur des textes clés et sur l'analyse des tableaux majeurs de grands maîtres. Basée sur la méthode sociocritique de Lucien Goldmann : "Pour une sociologie du roman", cette étude se propose d'inscrire les productions littéraires et artistiques de Victor Hugo, Antoine Gros et Eugène Delacroix dans leur contexte social et politique précis, à savoir celui du XIXe siècle français. « De la réalité vers la fiction » : un voyage saisissant où les cultures s'interpénètrent, où les fantasmes d'une époque révolue donnaient naissance à des oeuvres majeures.
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Qui a peur de Dionysos ; visages, paysages et présages de l'art dramatique
Martin Paul Ango Medjo, Raymond Mbassi atéba, Robert Fotsing mangoua
- Connaissances & Savoirs
- 2 Mai 2019
- 9782342166187
Ce livre est un hommage incandescent rendu à Marthe Isabelle Edande Abolo, professeure titulaire des universités, spécialiste du théâtre, esthète au sens grec d'aisthêtês, qui aime l'art et le considère comme la valeur essentielle. Plus d'une vingtaine de contributeurs de divers continents campent autour des structures esthético-thématiques dramatiques, pour montrer comment, à chaque fois, elles sont exprimées, remaniées, retravaillées dans les différentes séquences traditionnelle, moderne et contemporaine du théâtre. Des exégètes interdiscipliné(e)s y convoquent des approches qui actualisent les formes de l'art dramatique et exploitent les dissimilitudes entre son actualité et son contexte historique dans le but d'apporter un éclairage nouveau. Cette entaille, épistémo-sociocritique, présente le théâtre en tant que lieu où toutes les figures de l'humanité sont dépeintes et dévoilées dans le jeu, au double sens du mot : ce qui est joué au théâtre est déjà un jeu dans la vie sociale avec ses masques. Enfin, la marque éditoriale de cet ouvrage fait de la théâtralité, un espace de fécondité des identités et des réalités séculaires, mieux un paysage de mémoire, avec un rapport d'innovations thématique et mythologique actualisant des ambroisies littéraires de l'Olympe.
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Les arts de toute catégorie (peinture, sculpture, installations in situ, architecture, arts du spectacle vivant...) sont omniprésents sur Internet. Les oeuvres sont visibles en très haute définition - parfois même en milliards de pixels - jusqu'au moindre détail. Or, la dématérialisation intensive de tous les arts entraîne des révolutions profondes de la perception esthétique, qui sont des formes inédites d'anachronismes de la vision des oeuvres. Les technologies de la médiation culturelle des musées (écrans géants et interfaces interactives, applications audiovisuelles pour smartphones et tablettes multimédias, impression 3D...), l'édition logicielle des images d'art ou, entre autres, la reproduction digitale à l'identique des tableaux ou des sculptures au moyen d'imprimantes 3D, induisent de multiples anachronismes de notre vision moderne des arts. Que voyons-nous de l'art, désormais, à travers « l'oeil digital » qui s'en est emparé ? Passionnante, instructive, au plus près de l'actualité, l'étude de Jean-Claude Chirollet interpellera à coup sûr les historiens de l'art, les plasticiens, les philosophes, les conservateurs de musées chargés de politique culturelle, les bibliothécaires et documentalistes d'art, les étudiants en écoles d'art - très demandeurs de ce type de problématique -, et plus généralement les créateurs de sites Web spécialisés dans les questions artistiques.
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Espaces de l'oeuvre, espaces de l'exposition : de nouvelles formes d'expérience dans l'art contemporain
Pamela Bianchi
- Connaissances & Savoirs
- 15 Avril 2016
- 9782342050363
« Les mots ne sont pas innocents ; selon le contexte, ils peuvent jouer des rôles bien différents. Espace et Lieu, par exemple, peuvent parfois se comprendre comme des synonymes, même si l'un n'est que l'alter ego de l'autre, et vice versa. » Leur rapport avec les concepts d'oeuvre et d'exposition s'est modifié au fur et à mesure des changements statutaires respectifs. Cet ouvrage vise ainsi à interroger le statut de l'espace d'exposition face aux propositions artistiques contemporaines. Il se développe autour des notions principales d'architecture muséale, d'oeuvre et d'exposition, à partir des années 1960 et jusqu'à nos jours. Les études de cas (MAXXI, MAMCO, Fondation Trussardi, Nuit Blanche) illustrent, par la suite, la polyvalence de l'espace contemporain. L'espace, ainsi, décomposé, fragmenté, réorganisé, ouvert, façonnable, bidimensionnel, critique, virtuel, fluide, plié, emboité, nomade, a été étudié et restructuré à partir de ses paramètres fondamentaux ; cela permet d'insister sur la présence d'un processus évolutif en chaine (sorte de syllogisme) où, d'abord, l'oeuvre se fait exposition, ensuite, l'espace se fait oeuvre et, enfin, l'espace se fait exposition. C'est pourquoi, derrière un espace façonnable qui évolue par rapport à l'art qu'il accueille, apparait aussi un espace multifonctionnel, un « hyperespace », qui réclame un art spécifique et de nouvelles exigences expographiques.
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Le génie dans l'ombre ; quatre essais sur Leni Riefenstahl avant 1933
Lilian Auzas
- Connaissances & Savoirs
- 20 Mai 2016
- 9782342051537
Leni Riefenstahl. Sans forcément connaître ce nom, tout le monde a déjà pu voir ces vues ahurissantes de la foule rassemblée lors des congrès nazis à Nuremberg, ou bien les exploits sportifs des athlètes des J.O. de Berlin 1936. Ces images, c'est à elle, l'artiste la plus controversée du XXe siècle, que nous les devons. Plus communément surnommée « la cinéaste d'Hitler », la jeune femme était pourtant déjà célèbre dans le milieu du cinéma allemand bien avant 1933. D'abord danseuse puis actrice-égérie des films de montagne d'Arnold Fanck, elle s'essaya même à la réalisation en 1932 ("La Lumière bleue"). Tout a une origine et l'esthétique riefenstahlienne ne s'est bien évidemment pas construite en un jour. Période plutôt méconnue en France, le présent ouvrage entend brosser le portrait d'une artiste en devenir avant l'accès au pouvoir d'Adolf Hitler. Une Riefenstahl avant la Riefenstahl en quelque sorte. On se rendra compte alors de certaines influences capitales pour son oeuvre à venir mais minimisées, voire rayées de son C.V., par l'intéressée elle-même. Composé de quatre essais et traité sous un angle différent, "Le Génie dans l'ombre" met à jour le talent et la force de caractère d'une femme assoiffée de reconnaissance. Leni Riefenstahl voulait sortir de l'ombre pour rejoindre la lumière ; peu lui a importé que ce fût la lanterne du Diable.
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La trilogie de Nuremberg ; trois films de Leni Riefenstahl sur les congrès nazis (1933-1935)
Lilian Auzas
- Connaissances & Savoirs
- 7 Octobre 2016
- 9782342056648
Leni Riefenstahl est surtout connue pour avoir été « la cinéaste du Führer ». En effet, dès 1933, année où Adolf Hitler accède au pouvoir, elle collabore avec le régime nazi en réalisant à Nuremberg un film sur le congrès du parti, "Victoire de la Foi". La chose est réitérée par deux fois les années suivantes avec le tristement célèbre "Triomphe de la Volonté", puis "Jour de Liberté". Leni Riefenstahl a toujours affirmé avoir réalisé non des films de propagandes, mais des documentaires historiques. Si ses arguments semblent peu recevables, la cinéaste est aujourd'hui reconnue pour sa maîtrise de l'esthétisation de la politique. À travers ses trois films entre 1933 et 1935, l'artiste fait allégeance à Hitler de son plein gré. Cette trilogie de Nuremberg se révèle alors bien plus que de la propagande : la vitrine parfaite d'une idéologie qui veut séduire à tout prix l'Allemagne et le reste du monde. Cachée derrière ces films de Leni Riefenstahl, il y a la sombre histoire d'un pays qui commence avec du sang...
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Creare ut facere ; essai sur le barbouillage dans la peinture
Nizar Mouakhar
- Connaissances & Savoirs
- 3 Février 2017
- 9782342150414
« L'essai de Nizar Mouakhar, en étroite connivence avec l'oeuvre plastique qu'il ne cesse de tutoyer, est sérieux, académiquement parlant, ludique et plein d'une distance et d'une hauteur de vue qui en font un document théorique assez rare dans le genre. C'est à la fois un catalogue raisonné et très riche du barbouillage en peinture et une analyse jubilatoire du plaisir que cette technique apporte. C'est aussi et surtout, en même temps, la retranscription d'une expérience des limites de la facticité (la "poïesis") picturale - et peut-être artistique en général - puisqu'il s'agit pour elle de parler de quelque chose qui doit être fait, impérieusement, avant de pouvoir être dit ». A. Chareyre-Méjan
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L'expression artistique et l'esthétique ; Gan à travers les cénotaphes
Bamoussa Farma
- Connaissances & Savoirs
- 3 Juillet 2017
- 9782342153958
L'esthétique de l'art conduit le Gan à s'interroger sur son destin, sa civilisation et son patrimoine culturel dans un contexte de valorisation des patrimoines. En inscrivant son intuition sur les registres d'un itinéraire rituel, l'auteur bâtit ses hypothèses sur les arguments ci-après : les cénotaphes gan sont des objets d'art ; la conception des cénotaphes fait appel à l'esthétique ; l'émergence de l'esthétique de l'art gan voire négro-africaine semble évidente. Il opte pour l'anthropologie culturelle, philosophique et littéraire comme méthodologie à travers une approche de l'ethno-esthétique littéraire négro-africaine. Ce modus operandi est renforcé par une démarche basée sur trois points : la recherche documentaire, les visites de terrains et les entretiens directs. Le pouvoir omniprésent des photos apporte la caution historique et anthropologique au point de légitimer la signifiance d'un rituel de renouvellement des expressions artistiques en Afrique contemporaine. Cet essai est une production qui s'inscrit en droite ligne de l'actualité africaine sur les expressions artistiques et l'éloge de l'esthétique Gan. Les lieux et les symboles qui expriment le nouvel horizon culturel s'authentifient à travers un mouvement d'investigation socio-anthropologique dans cette production inédite. L'auteur ouvre en cette réflexion une tribune d'analyse éclairante et stimulante d'un nouveau chantier de radiance de l'ethno-culturalité, passerelle de survivance de la mémoire et de l'identité du sujet africain.
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D'après R. Stuveras, l'apparition du putto-cupidon est liée à l'avènement d'une nouvelle sensibilité ouverte au charme de l'enfance. En revanche, la dénotation du putto comme cupidon se caractérise par les paroles du savant allemand Furtwängler « d'allumer et encourager la passion, conduire le dialogue amoureux ». Mais pour définir l'emploi du terme putto-cupidon dans ce mémoire, il s'agit d'établir une définition proprement dite du putto et du cupidon. Une réelle définition s'attacherait plutôt au livre de R. Stuveras au détriment d'une définition venant de l'encyclopédie trop peu parlante. Le terme putto serait utilisé de par sa multiplication mais également par la réduction de la forme de l'adolescent. Dès l'origine, Éros se ferait appeler à la fois putto et cupidon mais ce qui réunirait les deux termes prévaudrait dans son utilisation d'un angle humoristique. Celui-ci ne pouvait cependant pas s'imposer dès l'abord car la statuaire du IVe av J.-C. a traité l'éphèbe par prédilection. Plus loin, la principale incarnation d'Éros au IVe siècle est le mélléphèbos, dont Lysippe (390-305) a fait un si gracieux archer. En opposition au putto-cupidon aux tendances humoristiques, il faut noter le statut intermédiaire du mélléphèbos : « création intermédiaire dans un sens non seulement logique mais chronologique ». Le terme putto-cupidon subit plusieurs étapes dans son évolution. Le mélléphèbos, ce garçonnet, ou tout jeune adolescent, fut une étape intermédiaire qui ne s'imposa pas, due à l'expressivité moindre du personnage qui joua certainement contre lui. En conclusion, c'est le putto qui se révéla à maints égards le successeur de l'adolescent ailé. Dans le principe de l'évolution du putto, il y eut toutefois de menues insuffisances de celui-ci comme successeur de l'adolescent. Il lui échappa le domaine des valeurs civiques, qu'illustrait, en Grande-Grèce, l'ange des combats. Mais il ne marqua pas également, de la même manière que l'adolescent, les modalités du sentiment amoureux. Dans la victoire du putto sur l'adolescent, la présence de celui-ci ne fut pas éliminé. Il n'est pas ignoré de la production des terres cuites hellénistiques. Nous montrerons comment ces démonstrations du cupidon furent exemplaires pour la signification des symboles qu'elles dégagent et pour quelles tendances religieuses et décoratives elles eurent un impact.
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éducation et formation par le cinéma ; Ufocel Informations, revue professionnelle des enseignants projectionnistes
Philippe Bourdier
- Connaissances & Savoirs
- 6 Octobre 2017
- 9782342156454
Éducation et formation par le cinéma retrace un épisode important de l'inscription en France de l'enseignement par le cinéma, de l'enseignement du cinéma au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Par l'étude d'une revue professionnelle oubliée, "UFOCEL Informations", qui servait d'instrument de liaison entre les enseignants projectionnistes, entre des coordonnateurs départementaux de la Ligue de l'enseignement de 1946 à 1951, l'auteur montre les choix que cette revue a opérés pour asseoir la légitimité de ces formes d'enseignement et en développer les pratiques dans les décennies suivantes.
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Code / art / barres ; l'art en code-barres
Jean-paul Albinet
- Connaissances & Savoirs
- 1 Décembre 2017
- 9782342157666
Dans nos sociétés de surconsommation le code-barres est devenu une véritable « Icône ». Cet ouvrage rassemble des oeuvres composées, depuis une trentaine d'années, autour de cette thématique, en constante évolution dans la nouvelle ère du numérique. À l'heure où art et technologie font bon ménage, Jean-Paul Albinet propose une vision plastique singulière et originale du développement des codes-barres et des tags RFID, qui ont envahi tous les secteurs de la vie quotidienne, en Europe et dans le monde. Ce signe polysémique est devenu sa signature.
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Qu'est-ce que l'art vidéo ? L'art vidéo est une idée abstraite, protéiforme, qui étend ses branches et ses ramifications, touchant ainsi tous les domaines de l'art. Il est d'autant plus dur d'en apprécier les limites qu'il est proche du cinéma, art en lui-même, et de son cousin le cinéma expérimental, à qui il emprunte, avec lesquels il se mélange, il se recoupe. L'art vidéo est compliqué à définir de façon concise, il est si vaste qu'il peut être laborieux de savoir comment l'aborder. Le but de ce livre est d'ouvrir une porte pour ceux qui veulent découvrir ce médium si particulier.
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Cosignataire du Manifeste fractaliste en 1997, Jean-Claude Meynard est l'un des acteurs majeurs de ce courant artistique. À partir de la géométrie fractale, il a élaboré une esthétique nouvelle qui donne sa dimension à l'homme du XXIe siècle. De l'hyperréalisme de ses débuts à ses grandes séries sur la complexité, son parcours n'est pas linéaire mais s'apparente à une arborescence fractale en constante évolution, l'artiste allant d'un mode opératoire à l'autre : peintures, sculptures, scénographies, créations numériques, architectures et demeures fractales - et d'une représentation formelle à une autre par un recours constant aux jeux des métamorphoses, hybrides et autres mutations... Avec L'animal fractal que je suis, intitulé qui pose d'emblée une redéfinition de l'homme, J.-C. Meynard nous invite à reconfigurer, avec des outils nouveaux, notre vision du monde. Deux grandes parties composent le livre : un abécédaire qui décline, par mots-clés, les facettes multiformes du travail de l'artiste et « Pour Suivre » qui regroupe, par thèmes, les écrits critiques et analytiques sur son parcours de plasticien.
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Une promenade photographique sur les tournées internationales effectuées par Lionel Hampton, entre les années soixante-dix et quatre-vingt-dix. Cet ouvrage réunit des commentaires et anecdotes sur les différents concerts et raconte l'amitié qui a lié le multi-instrumentiste et l'auteur.
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Sculpture et chaos ; quel héritage, pour quel futur ?
Jean Letourneur
- Connaissances & Savoirs
- 15 Juin 2018
- 9782342161915
...sans rien finir trop tôt, nous faisons travailler en permanence notre inconscient qui sait que rien n'est terminé, que l'on a laissé partout des problèmes non résolus en ne finissant pas alors que des solutions se présentaient en foule ; mais un inconscient lucide, capable de terminer à notre place... ...Ces concepts figurent ensemble ou séparément, à des degrés divers, dans toutes mes sculptures, et je les ai présents à l'esprit. Mais ils ne se montrent pas. Ils sont intégrés au processus de création, étroitement entremêlés comme dans un « art de la fugue » plastique. Le concept, c'est la tonalité. Son incarnation formelle -tel mouvement, tels rapports de formes- c'est le thème. Le gradient, c'est le souffle, la volonté d'expression, le désir. Ses développements harmoniques et mélodiques constituant le tissu structurel de la composition.
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« Je n'ai jamais pensé qu'un jour je serais dans tes bras Vieille, ridée, malade. Je n'éprouvais pas le besoin de te gâter, de te choyer, de m'occuper de toi, de baiser ton front, de te caresser tendrement la joue. On ne s'est pas dit que notre relation serait inconditionnelle et indestructible, Nous n'avions pas décrété de rester ensemble, Ensemble pour toujours Jusqu'à la fin, C'était une histoire Sans promesse, Sans serment, Sans avenir. » Deux anciens amants, qui pour la première fois se sont rencontrés sur les marches d'un grand théâtre, se retrouvent un soir par hasard devant la porte du restaurant à la mode qui s'est ouvert juste à côté. Les retrouvailles oscillent alors entre une évocation de ce qui aurait pu être et le constat d'un passé irrémédiablement révolu.
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La formation des artistes et ses enjeux ; le cas de Genève, de l'école de dessin à l'école supérieure d'art visuel
Jean-louis Meylan
- Connaissances & Savoirs
- 5 Août 2016
- 9782342054583
De l'École publique de dessin de 1748 à l'École supérieure d'art visuel de 1977, l'orientation pédagogique de l'institution genevoise se caractérise principalement en fonction d'un rapport à l'art. Cette période historique de plus de deux cents ans fait apparaître des ruptures, tant au niveau pédagogique que sur le plan artistique. Du rejet des anciennes conceptions esthétiques et pédagogiques à la réception de l'art contemporain dans le système scolaire, de la venue des différentes nouvelles technologies à l'instauration de workshops, ces changements traduisent les profondes discontinuités dans les mentalités et les pratiques de l'enseignement de l'art en particulier durant la réforme de l'École des beaux-arts. L'histoire des représentations du savoir en art permet ainsi de saisir des enjeux qui, aujourd'hui encore, habitent les débats sur l'enseignement de l'art. Le développement de l'enseignement artistique à Genève au travers des différentes transformations de l'École d'art révèle des formes scolaires diversifiées. Examinant ces mutations depuis le XVIIIe siècle, l'ouvrage se penche autant sur l'enseignement, c'est-à-dire de la transmission de savoir, que sur l'éducation en tant que réalité intersubjective, nous invitant à découvrir des acteurs tour à tour gardiens d'une tradition, protestataires ou innovateurs, à l'image d'un art contemporain à l'impact sans commune mesure.