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Mon Petit Editeur
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Ils descendent des étoiles, crèvent les nuages et atterrissent sur les planches d'un théâtre. Ils revivent un instant mémorable et font une rencontre inespérée avec leurs descendants... 11 novembre 1918, 7 h 30 du matin. L'armistice a été signé. Dans le poste « Alizé », six poilus rêvent de l'annonce du cessez-le-feu. Ils étalent leurs sentiments et parlent de leurs projets. Tout est calme autour d'eux, mais ils sont toujours en guerre et ignorent quand le clairon sonnera. Dans le même temps, dans une ferme provençale, la famille de l'un des poilus déjeune dans la pièce à vivre. Quelques femmes dignes et courageuses y tiennent la plus grande place. Le lien historique avec la trame du texte est très présent. Le parler du poilu apporte de l'humour en opposition au côté dramatique. Le but de la démarche de l'auteur : chasser l'oubli en rendant hommage à une génération sacrifiée au nom des valeurs qu'elle a représentées.
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Sortir de l'impasse postcoloniale
Philippe San Marco
- Mon Petit Editeur
- 14 Décembre 2016
- 9782342059045
Certains de nos concitoyens relient nos difficultés présentes à la brève histoire des conquêtes coloniales réalisées par la France au XIXe siècle. Pour eux, la France continuerait de vivre une situation coloniale et traiterait ses « indigènes », issus de ses anciennes colonies, comme elle l'aurait fait autrefois, par le mépris et la relégation. Ils appellent donc notre pays à exprimer une contrition, seule à même de nous permettre de sortir d'un passé colonial qui perdurerait de nos jours et nous entraverait. Ce livre va donc essayer de relire cette histoire coloniale, non pas à la lumière de ce que nous en savons après coup, mais de ce qu'en percevaient les contemporains qui eux n'en connaissaient pas la fin. Dix personnages qui furent célèbres à l'époque coloniale et qui depuis sont tombés dans l'oubli vont servir comme une anamorphose à autant de réglages permettant d'y voir globalement plus clair. Relier les difficultés du présent au passé, même bien partiel, en l'occurrence le passé colonial, n'est pas en soi illégitime. C'est la manipulation partiale de ce passé recomposé qui transforme l'exercice en grenade explosive. Dans un pays au bord de la crise de nerfs, voire de la guerre civile, l'exercice n'est donc pas anodin. Empêcher que le processus en cours ne dégénère en des haines inexpugnables mérite qu'on y consacre le temps nécessaire. Ici, déconstruire un discours de victimisation qui enferme, déresponsabilise et conduit à une impasse. La fulgurance des rapprochements entre certains faits ou attitudes de l'époque et notre présent nourrit alors une réflexion plus complexe, respectueuse du passé qui est ce qu'il est, mais qui ne saurait sans réaction être recomposé au profit d'un projet de rupture politique d'une autre nature.
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« Vous voyez mes mains ? Je vais les laisser bien à plat pour ne pas être tentée de les mettre sur votre petite gueule... » Depuis qu'elle est au chômage Gwladys ne se reconnaît plus ; elle si respectueuse, si polie, devient agressive, se fâche avec son compagnon, ses amies, rate les rares entretiens d'embauche qu'elle décroche et est obligée d'avaler tous les soirs une dose de whisky pour réussir à s'endormir. Elle se réfugie dans les bras du beau Stan pour se prouver qu'elle peut encore plaire à un homme à défaut de séduire une entreprise et finit un soir au commissariat pour avoir voulu dénoncer, à sa façon, un système dont elle se sent prisonnière. Heureusement, elle a ses trois copines chômeuses qu'elle n'aurait jamais rencontrées sans cette formation d'anglais car tout les oppose : leur âge, leur milieu social et leur parcours ; pourtant elles vont s'apprivoiser, se soutenir, pleurer et rire ensemble. Elle a aussi Léo, son fils, pour qui elle refuse de baisser les bras et grâce à qui elle va se découvrir un talent. Plus qu'une compensation, cette découverte va devenir une véritable thérapie et peu à peu lui ouvrir de nouveaux horizons.
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Professeur de français dans un lycée du Mans, Dan Lécuyer n'éprouve plus aucun sentiment pour son fils Ethan depuis la disparition soudaine de la femme de leurs vies, quatre mois auparavant. Le premier sombre dans la dérive et le repli sur soi, tandis que le second se noie dans un désespoir pudique, impuissant face à l'insoutenable effacement de son père. Les plaies s'ouvrent et risquent la béance, des secrets se révèlent et éclairent le naufrage d'une lumière de plus en plus noire... L'un et l'autre en réchapperont-ils ?... La paternité demeure un sentiment généralement nimbé de non-dits et de retenue. Dès lors, parler de sa faillite et de son inéluctable ruine revient à envisager l'enfance dans ce qu'elle peut avoir de plus douloureux, de plus abandonné. Par ce voyage au plus près d'une conscience masculine en rupture de lien, l'auteur nous convie implicitement à explorer ce qu'il en est de notre propre filiation et du soin que nous lui apportons. On ne sort pas indemne de la plongée dans ce drame familial, à la lucidité cruelle et à l'audace glaçante.
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Famille sans parole, famille sans joie
Victor Khagan
- Mon Petit Editeur
- 14 Octobre 2012
- 9782748389203
« À travers ton livre, tu fais voir ce qui se trouve au plus profond des êtres humains. Cela demeurera un mystère jusqu'à la fin, c'est voulu comme cela mais c'est ce qui met du thrill dans ton histoire car cela demeure au lecteur de le découvrir. » (Maritée Demers, auteure de « Ma vie en pièces détachées » aux éditions Publibook)
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« Eva restait là, sans rien dire, les yeux grands ouverts, face aux étoiles. Ce qu'elle pensait, nul ne le savait. Il émanait d'elle un calme olympien, une sérénité impressionnante, déstabilisante... » Le regard joue un rôle essentiel dans ces deux nouvelles. Sera-t-il suffisant pour percer les mystères de la vie ? Si l'histoire d'Eva et celle d'Ignace demeurent un fait unique, elles résonnent cependant de profondes questions existentielles à dimension universelle. Comment aimer vraiment, quel est le rôle des générations antérieures, la vie a-t-elle un sens ? À vous de voir, à vous de lire...
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« Le conditionnel passé est un mode à bannir. Futile et détestable, il emprisonne dans les regrets et prive de la perspective. Pour une fois, je réclame le Présent, temps du tremplin. La résignation appartient au passé et l'espoir à l'avenir. Ce ne sont plus mes choix ! J'opte brusquement pour la Vie. Ce sera mon dernier essai pour vivre libéré de la souffrance. Une décision radicale s'impose. Une voix me dit : "ne rentre pas chez toi." J'abandonne les embouteillages et emprunte une autre autoroute sans savoir où elle me mènera... »
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Quand Julien Amiot est envoyé à Saint-Jean-de-Luz pour dénouer une affaire de meurtre, personne dans la commune basque ne croit au succès du policier parisien. Et encore moins le capitaine Bixente Etchart, fort de son expérience locale, qui, pour l'instant, patauge dans ses recherches. Les deux hommes vont travailler de pair, sur fond de rivalité, de rancoeurs et de jalousie. Le policier parisien, qui connaît la ville depuis son enfance, n'a pas été envoyé par hasard : la cité des Corsaires n'a aucun secret pour lui.
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À Paris en novembre 1962, Alicia Grandin est tuée par trois hommes. Dieu l'accueille dans son royaume, puis la renvoie sur Terre. Tout commence. Alicia et son amie Adeline traquent les coupables pendant que l'inspecteur Pierre Jaspar mène l'enquête. Le policier est confronté à des forces invisibles, à deux femmes vengeresses et un inconnu portant une redingote. « La prostituée releva le couteau et tourna la tête vers Alicia. Elle la regarda en lui souriant, puis planta le couteau dans la poitrine de Robert, une fois, deux fois, trois fois... plusieurs autres fois, avec un acharnement et une frénésie diabolique. Ses cris et ceux d'Alicia traversèrent la longue avenue, des hurlements de louves enragées. Il y avait en eux une énergie remplie de certitudes nourries des souffrances de la femme. »
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Les deux jeunes frères, Joseph et Rémi, s'adorent. Dans la grande propriété agricole nommée « le Mas », au milieu des bois de châtaigniers luxuriants et des vertes prairies de l'Aveyron, ils vivent d'insouciances, de jeux, d'amour l'un pour l'autre. Tout s'effondre lorsque Rémi, le cadet de cinq ans, disparaît mystérieusement. Joseph est anéanti. Convaincu malgré les apparences que son frère n'est pas mort, il promet de le retrouver devant sa mère mourante, dût-il y passer toute sa vie. Il ne se doutait pas où allait le conduire cette promesse. Avec son ami Bertrand, valeureux combattant au visage détruit par le feu, ils traverseront la guerre, le monde jusqu'aux régions les plus hostiles et croiseront les pires dangers.
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Sur les flancs du mont Pellegrino
Philippe San Marco
- Mon Petit Editeur
- 10 Février 2012
- 9782748377156
Marseille. Confronté à la violence des conflits politiques, un être humain façonné par des règles de vie et d'éducation linéaires aurait pu craquer. Car la rectitude peut l'amener à se briser. Pourtant, face à l'adversité, à l'injustice, à l'incompréhensible, une issue étonnante s'est trouvée dans la recherche patiente de la mémoire oubliée de ses ancêtres. Un héritage non transmis s'est imposé de manière inattendue et a permis une mutation salvatrice. Ce livre est l'histoire croisée de siciliens très pauvres contraints à l'émigration à la suite de l'unité italienne et celle du sauvetage d'un de leurs descendants grâce à la découverte de ses racines ignorées. Une recherche généalogique et intérieure, pleine d'émotion et de coups de théâtre, qui se lit comme un roman, un voyage au travers de quatre générations, de Palerme à Marseille en passant par Tunis.
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« Mercenaire du crime et volontaire pour n'importe quel trafic louche, pourvu que cela me rapporte, voici ma carte de visite. C'est un métier qui n'exige pas de compétences particulières pense-t-on, tuer (ou éliminer) ne paraît pas difficile. En réalité cela exige une quantité de qualités, autant que pour être pilote de course ou pianiste. Je dois être patient, bon observateur, avoir la main ferme et du sang froid pendant l'« action » et surtout, je ne dois pas être embarrassé par une conscience tatillonne et volubile ou par un coeur d'enfant de Marie. Bien que je ne me souvienne pas d'avoir eu à supprimer un honnête travailleur, un bon époux ou un brave à trois poils, je le ferais si cela m'est commandé et payé car qui sait quelle crapule se cache derrière l'apparence de l'honnête homme ou de la femme sérieuse ? »
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« Qui l'aurait cru ? Qui aurait cru qu'un jour je serais assise là, à at-tendre que je me pardonne ? Mon esprit faible fait marche arrière. Tous les jours un peu plus. La Diligence... Et puis, la maison. Le trajet en voiture à ressasser cette folie. Les Brisants de Savannah. Sa fureur démesurée. Mon désarroi. Je recule. Je revois. Je refais. Comment ai-je osé ? On m'interroge. Le portillon resté entrouvert battant immuablement dans la brise. Attisant le feu qui nous animait. Mon impuissance à me justifier, son regard empli d'une haine soudaine, incompréhensible et brutale. Le sens de tout cela m'échappe imperceptiblement. Me semble tantôt dérisoire, tantôt presque comique. Un coup de pied dans le rocking-chair qui dégringole avec fracas de la véranda sur les rochers. La peur qui m'avait envahie. Il avait perdu le contrôle. Comme pris au piège. J'étais paniquée. Parfois, je redéfais. »
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« J'aime ces éclats de vert, bris de l'hiver ! Nos yeux ensommeillés se dessillent enfin. Attirée irrésistiblement par ce vert qui m'envoûte, par ce vert qui m'entête, je revis. » Bel hymne à la vie qui inonde le coeur du lecteur d'optimisme et d'espérance. Mille et un petits bonheurs sont à cueillir tout au long de nos chemins de traverse : dans le silence, dans l'étonnement du beau sans cesse renouvelé, dans les sourires généreux ou au creux de nos âmes. Un voyage intérieur qui nous invite à aller au coeur de l'essentiel.
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"Ma grande soeur qui avait assisté à la scène ricanait. Elle m'attendait dans le jardin, au coin de la maison, pour me mettre une raclée. Gifles, coups de pieds, coups de poings. Quel âge avais-je ? Trois ou quatre ans ? « Prends ça, fayot, lèche-cul, tapette ! Et va le dire à Maman, tu vas voir ce que tu vas prendre ! » Mais ça ne s'est pas passé comme ça longtemps. Dès que j'ai été de taille à lui répondre, je lui ai rendu ses coups - dent pour dent et oeil pour oeil, disait ma mère- sans oublier les intérêts. Et la dernière vraie bagarre dont je me rappelle a eu lieu l'année de mes six ans. Je me débrouillais avec ma taille, contre une pluie de gifles, je répondais avec une volée de coups de pieds dans les tibias. Le procédé manquait certes d'élégance, mais comme le disait si justement ma mère, il n'y a que le résultat qui compte." Juillet 1942, à Paris. Frajdla Cinamone est arrêtée pendant la grande rafle du Vel d'Hiv, internée à Drancy puis déportée à Auschwitz. Soixante ans plus tard, Tristan Donnadieu, peintre en quête éperdue de reconnaissance est en pleine dépression. A la mort de son père, il va partir à la recherche des secrets de sa famille: la maladie de sa mère, la maltraitance subie, l'indifférence de son père, la haine de ses soeurs. Entre dépression et devoir de mémoire, un roman autour de cette obsédante question: l'oubli n'est-il pas le meilleur moyen de tuer les morts?
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Béa, Blandine, Annabelle et les autres, petites ou grandes, jeunes ou plus âgées, toutes différentes mais pareillement invitées au banquet très spécial qu'elles devront digérer : menu « Bilans acciden-tés et atterrissages forcés ». Entrée : « Larmes chaudes », abondantes et salées, plat principal unique « écoeurant obligé », dou-ceurs de fin de repas : « Désillusions gratinées ». Dégustations pénibles et régimes imposés, attentions délicates : battues-trahies-trompées, migraine carabinée et maux de ventre assurés : tout y est...
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Alors qu'il s'apprête à quitter son poste de praticien hospitalier pour savourer une retraite bien méritée, Jean-Mi apprend en mars 2009 qu'il est atteint d'une maladie incurable la Sclérose Latérale Amyotrophique. Cette maladie rare, plus connue sous le nom de SLA l'enferme, jour après jour, dans une véritable prison. Son quotidien devient vite un calvaire partagé par son épouse et ses enfants qui l'accompagneront jusqu'à l'ultime instant de vie. Malgré tout, il veut épargner aux autres sa propre détresse et son dernier message est plein d'espoir : « Il faut sourire à la vie comme si aujourd'hui n'avait pas de lendemain et aller jusqu'au bout du chemin sans en être effrayé »
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"Amis ! Laissez voler votre âme réjouie, Brisez les lourds anneaux de votre rêverie, Comme font les enfants... Glissez sur les rideaux des nuages soyeux, Nagez dans les éthers comme dans les flots bleus, Ce tumulte oubliant... Et marchez sous l'abri des portiques divins Jouez de la trompette avec les séraphins Du luth et de la lyre... Oh ! Parcourez à pied les immensités blanches Regardez galoper leurs molles avalanches Vers les champs de l'Epire. Oh ! Soulevez le voile immense des étoiles Sur vos pensées fixez de langoureuses voiles Puis naviguez très loin... Sillonnez le cosmos, plongez dans les abîmes, Cherchez-y dans le fond des images sublimes, Et revenez sereins." "Nous sommes faits de poussière et d'une âme éternelle dont la lumière ne demande qu'à resplendir en tout point de la Création..."
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Écrire, pour ne pas mourir. Écrire, pour libérer les mots. Ils sont là, ils se bousculent, ils remplissent tout l'espace, ils s'entassent derrière mes lèvres closes. « Maman ». Ce mot est le plus difficile à dire car il est secret, interdit, mystérieux et surtout inaccessible. Je suis née à cinq ans. De ma vie d'avant, il ne reste rien... Un peu... Si peu. Mais de ma mère, rien !... Pas d'image, pas d'odeur, pas de son. Le vide, le néant, juste un coeur en plein courant d'air !
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Affectée à la P.J. de Lyon, le lieutenant Lou Grimaud est confrontée dès sa prise de fonction à une série de meurtres aussi subtils que violents. Comme si le tueur, mélomane et pervers, l'avait attendue pour la tester. La musique de Mozart, n'adoucit pas vraiment les moeurs. Jeu de piste noire sur fond d'opera seria, une sombre partition où la moindre erreur peut conduire à la mort du chasseur sur la trace du fauve, une partie d'échec entre un chef d'orchestre masqué et une inspectrice, aussi obstinée que séduisante, qui apprend vite la musique.
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On peut naître, vivre et mourir sans jamais s'être rencontré. Sans avoir connu les rares instants qui permettent de devenir vraiment soi-même. Mais il arrive aussi parfois qu'elles aient lieu, ces rencontres de soi, de l'autre et des autres. Le chemin peut alors être douloureux mais il est surtout libérateur. C'est ce qui le rend beau et c'est ce que vont découvrir Marc et Solène. Marc est Substitut du Procureur de la République du Mans et Solène a cessé de travailler pour élever leur fils Nathan, âgé de cinq mois. Leur couple traverse une crise, comme tant d'autres à l'arrivée d'un enfant, mais Marc sent qu'il s'agit d'un mal plus profond en ce qui les concerne. Il ne se retrouve plus dans ce qu'il vit avec Solène et s'éloigne peu à peu d'elle, jusqu'à ce qu'il fasse la connaissance de Lucie, une étudiante à l'existence agitée... Schéma classique ? Pas si sûr, car cette rencontre inattendue va déclencher une série de bouleversements et changer à jamais le sens de leurs vies !
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C'est avant tout l'histoire d'un amour atypique, improbable, presque impossible et ces sentiments vont traverser le temps, les obstacles, les fractures par-delà les incompréhensions, par-delà les infidélités, bien au-delà de la mort ! Aimer à la folie, c'est rare mais ça existe. Par contre, aimer un homme qui semble venir d'une autre planète, c'est vraiment perdre tout repère. Il faudra sans cesse qu'elle fasse preuve d'imagination pour tenter de le rejoindre. Il est dans une bulle transparente. Il regarde le monde comme on regarde un film. Il reste spectateur. Alors, regarder le monde, pourquoi pas ? Mais elle, elle n'a pas envie d'être spectatrice. Elle veut vivre, vivre avec lui, au milieu des autres. Ce récit est un voyage à travers la vie intérieure d'un homme qui entraîne la femme qu'il aime sur des chemins impraticables.
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Cinq parcours, cinq départs. Cinq femmes qui se croisent au détour d'une expatriation. Cinq femmes à différents stades de leurs vies, pour lesquelles cette aventure nouvelle ou renouvelée est la promesse d'une chance ou une épreuve supplémentaire dans leur vie de mère, de femme, leur vie professionnelle ou amoureuse.
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L'atome est éternel donc la mort n'existe pas. Le ciel est toujours bleu donc la nuit n'existe pas. L'atome est éternel, le ciel est toujours bleu. Cet alexandrin contient deux vérités essentielles qui brisent les barrières de nos peurs, car les peurs sont fondées sur des fausses certitudes : la mort et la nuit n'existent pas. En conséquence la vie et la lumière éternelles existent partout. La vie et la lumière sont les deux faces du visage de Dieu. Il est temps de cesser d'avoir peur, de douter et d'haïr... Voici venu le temps de croire, d'espérer et d'aimer. Nous marchons depuis notre naissance dans les ténèbres de l'ignorance : nous sommes des flammes errantes qui recherchons une lumière accueillante au milieu de la nuit ; nous sommes des fleurs qui attendons le zénith de leur croissance pour être changées en d'autres formes de vie ; nous sommes des poussières d'éternité qui ignorons notre véritable immortalité, car elle est voilée par l'illusion de nos sens et elle est cachée sous le mur invisible de la matière. Et pourtant voilà notre vraie mission : conserver notre clarté au milieu des ténèbres les plus obscures, comme une étoile qui se déplace dans l'espace infini...