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Victor Hugo
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Edition enrichie de Roger Borderie comportant une préface et un dossier sur le roman.
Victor Hugo a vingt-six ans quand il écrit, en deux mois et demi, Le Dernier Jour d'un Condamné, roman qui constitue sans doute le réquisitoire le plus véhément jamais prononcé contre la peine de mort.
Nous ne saurons pas qui est le Condamné, nous ne saurons rien du crime qu'il a commis. Car le propos de l'auteur n'est pas d'entrer dans un débat mais d'exhiber l'horreur et l'absurdité de la situation dans laquelle se trouve n'importe quel homme à qui l'on va trancher le cou dans quelques heures.
Ce roman - aux accents souvent étrangement modernes - a une telle puissance de suggestion que le lecteur finit par s'identifier au narrateur dont il partage tour à tour l'angoisse et les vaines espérances. Jusqu'aux dernières lignes du livre, le génie de Victor Hugo nous fait participer à une attente effarée : celle du bruit grinçant que fera le couperet se précipitant dans les rails de la guillotine.
Quiconque aura lu ce livre n'oubliera plus jamais cette saisissante leçon d'écriture et d'humanité. -
"L'avenir arrivera-t-il ? il semble qu'on peut presque se faire cette question quand on voit tant d'ombre terrible. Sombre face-à-face des égoïstes et des misérables. Chez les égoïstes, les préjugés, les ténèbres de l'éducation riche, l'appétit croissant par l'enivrement, un étourdissement de prospérité qui assourdit, la crainte de souffrir qui, dans quelques-uns, va jusqu'à l'aversion des souffrants, une satisfaction implacable, le moi si enflé qu'il ferme l'âme ; - chez les misérables, la convoitise, l'envie, la haine de voir les autres jouir, les profondes secousses de la bête humaine vers les assouvissements, les coeurs pleins de brume, la tristesse, le besoin, la fatalité, l'ignorance impure et simple.
Faut-il continuer de lever les yeux vers le ciel ? le point lumineux qu'on y distingue est-il de ceux qui s'éteignent ? L'idéal est effrayant à voir ainsi perdu dans les profondeurs, petit, isolé, imperceptible, brillant, mais entouré de toutes ces grandes menaces noires monstrueusement amoncelées autour de lui ; pourtant pas plus en danger qu'une étoile dans les gueules des nuages."
IVe partie, livre 7, chap. IV. -
"Qu'est-ce que Les Contemplations ? C'est ce qu'on pourrait appeler, si le mot n'avait quelque prétention, Les Mémoires d'une âme.
Ce sont, en effet, toutes les impressions, tous les souvenirs, toutes les réalités, tous les fantômes vagues, riants ou funèbres, que peut contenir une conscience, revenus et rappelés, rayon à rayon, soupir à soupir, et mêlés dans la même nuée sombre. C'est l'existence humaine sortant de l'énigme du berceau et aboutissant à l'énigme du cercueil ; c'est un esprit qui marche de lueur en lueur en laissant derrière lui la jeunesse, l'amour, l'illusion, le combat, le désespoir, et qui s'arrête éperdu "au bord de l'infini". Cela commence par un sourire, continue par un sanglot, et finit par un bruit du clairon de l'abîme.
Une destinée est écrite là jour à jour."
Victor Hugo. -
Édition enrichie de Benedikte Andersson comportant une préface d'Adrien Goetz et un dossier sur l'oeuvre.
"Il était là, grave, immobile, absorbé dans un regard et dans une pensée. Tout Paris était sous ses pieds, avec les mille flèches de ses édifices et son circulaire horizon de molles collines, avec son fleuve qui serpente sous ses ponts et son peuple qui ondule dans ses rues, avec le nuage de ses fumées, avec la chaîne montueuse de ses toits qui presse Notre-Dame de ses mailles redoublées. Mais dans toute cette ville, l'archidiacre ne regardait qu'un point du pavé : la place du Parvis ; dans toute cette foule, qu'une figure : la bohémienne.
Il eût été difficile de dire de quelle nature était ce regard, et d'où venait la flamme qui en jaillissait. C'était un regard fixe, et pourtant plein de trouble et de tumulte. Et à l'immobilité profonde de tout son corps, à peine agité par intervalles d'un frisson machinal, comme un arbre au vent, à la roideur de ses coudes plus marbre que la rampe où ils s'appuyaient, à voir le sourire pétrifié qui contractait son visage, on eût dit qu'il n'y avait plus dans Claude Frollo que les yeux du vivant." -
Édition enrichie d'Arnaud Laster comportant une préface et un dossier sur l'oeuvre.
S'inspirant du cas d'un homme exécuté à Paris en 1832, et quelques années après Le Dernier Jour d'un Condamné, Victor Hugo écrit un nouveau plaidoyer contre la peine de mort. Il dénonce la misère qui frappe les classes laborieuses et l'enchaînement fatal qui les conduit au crime. Pour lui, ce n'est pas l'individu qu'il faut condamner, c'est la société qu'il faut réformer. Dans un débat toujours actuel, Hugo prône l'éducation contre la prison. -
Edition enrichie de Roger Borderie comportant une préface, des notes préparatoires et un dossier sur le roman.
L'Angleterre a connu, cent quarante ans avant la France, une révolution, un parlement régicide, une république et une restauration fertile en règlements de comptes. Victor Hugo a choisi ce dernier épisode pour brosser un tableau épique de l'aristocratie anglaise à travers la destinée extraordinaire de Gwynplaine, l'Homme qui Rit.
À la fois roman d'aventures, exposé historique et social, drame injouable et poème visionnaire, ce roman est le plus fou de tous les romans de Hugo. C'est aussi le plus riche de toutes les obsessions de son auteur. On a cru pouvoir, à son propos, citer Freud et le surréalisme.
Le bateau pris dans la tempête, la vision du pendu servant de vigie, la cabane-théâtre des saltimbanques, les tirades philosophiques d'Ursus, les machinations du traître Barkilphedro, la chirurgie monstrueuse d'Hardquanonne, le portrait de la princesse perverse, l'or des palais et le scandale à la Chambre des lords sont, plus que des morceaux de bravoure, des morceaux d'anthologie. -
Les travailleurs de la mer
Victor Hugo
- Flammarion
- GF Flammarion Litterature Francaise
- 5 Mars 2018
- 9782081432260
Pour obtenir la main de celle qu'il aime, le pêcheur Gilliatt, solitaire et contemplatif, honni des autres hommes, entreprend de sauver le moteur de la Durande, bateau échoué au large de l'île de Guernesey. Engageant une lutte à mort avec l'océan, il devra braver la fureur des flots, plonger dans les abîmes et vaincre les créatures cauchemardesques qui peuplent les fonds marins... Roman d'amour narrant la quête tragique d'un héros herculéen et damné, épopée sublime de la mer et du progrès, Les Travailleurs de la mer est aussi une puissante méditation sur les pouvoirs du songe et les mystères de la création. D'une plume virtuose, Victor Hugo y explore «l'innommable, le grouillement des formes, les profondeurs insondables ; il interroge le ciel nocturne, les météores. Il pose la question du sens de l'univers et de la destinée. Et il le fait avec un rare frisson d'authenticité.» Patrick Grainville
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Le marquis de Lantenac, vieil aristocrate aux moeurs austères, est l'âme de l'insurrection vendéenne ; Cimourdain, issu du peuple, fait montre du stoïcisme intraitable des délégués de la Convention ; Gauvain, neveu du marquis et fils adoptif de Cimourdain, est un noble qui a rejoint les rangs du peuple. À travers l'histoire de ces trois hommes condamnés à s'affronter, les péripéties sanglantes de la Révolution sont rachetées par l'intégrité morale de quelques-uns. Quatrevingt-treize, ou l'épopée de la Révolution française...
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L'Art d'être grand-père (1877) est le testament poétique de Victor Hugo : à soixante-quinze ans, il écrit ses derniers vers. Entièrement dédié à ses petits-enfants Georges et Jeanne, le recueil marque une parenthèse intimiste au sein d'une oeuvre majoritairement engagée, et livre une ode à l'innocence enfantine.
Longtemps méconnu, «L'Art d'être grand-père, dit Aragon, est un livre d'avenir». C'est qu'il ne s'agit pas seulement «d'obéir aux petits» et de sourire à leurs enfantillages : Hugo, parvenu à l'âge de savoir pardonner, se dévoile apaisé et plein d'espoir, lui «qu'un tout petit enfant rend tout à fait stupide». -
Lorsque l'éditeur Hetzel commande à Hugo des « Petites Épopées », il ne se doute pas que le poète bâtira un monument littéraire, La Légende des Siècles, dont l'ambition est, ni plus ni moins, de retracer l'histoire de l'humanité. Le résultat est une fresque lyrique, épique et satirique à la fois, qui, des exploits de chevaliers errants aux crimes des pires tyrans, des premiers temps du monde à un au-delà de l'histoire, offre de l'homme un portrait contrasté. Suivant ce chemin sinueux, Hugo livre une interrogation inquiète sur le Progrès : qu'espérer dans cette nuit d'atrocités où se devine l'ombre du Second Empire ?
Cette nouvelle édition reprend la première des trois séries de La Légende des Siècles. Sa genèse et ses enjeux sont ici restitués dans toute leur ampleur et toute leur complexité. -
Les Misérables : D'après la comédie musicale
Victor Hugo
- Gallimard
- Folio classique
- 7 Novembre 2024
- 9782073084354
Sorti du bagne, Jean Valjean cherche la rédemption, mais la société lui refuse ce pardon. Pour porter secours à Cosette, il devra s'inventer une autre identité...
Ponctué par les voix de Paris et la musique de ses rues, Les Misérables compose le chant du peuple en armes..
Ce volume est une version abrégée du chef-d'oeuvre de Victor Hugo, qui suit le déroulé des épisodes chantés dans la comédie musicale. -
À la cour des Habsbourg d'Espagne, alors que le règne de Charles II touche à sa fin, un valet revêt les habits de son maître et accède aux plus hautes sphères du pouvoir. Très vite, l'homme du peuple se révèle un être d'exception et suscite l'admiration de la reine dont il est secrètement amoureux. Mais le laquais, instrument d'une vengeance infâme, s'expose malgré lui à une chute funeste.
En 1838, cinq ans après l'immense succès de Lucrèce Borgia, Hugo met en scène un royaume qui expire et fait d'un manant l'égal des puissants. À ses contemporains, qui ont vu 1830 succéder à 1789, il fait entendre la voix du peuple et offre une méditation sur le devenir des régimes politiques. Emblème du drame romantique, alliant le grotesque au sublime et le comique au tragique, Ruy Blas est, selon le mot de Jean Vilar, une pièce « intense ». -
En imposant Hernani, chef-d'oeuvre du drame romantique, à la Comédie-Française, temple du classicisme, Victor Hugo fut à l'origine de l'une des plus célèbres batailles de l'histoire littéraire. « Tissu d'extravagances », fruit d'un « esprit humain affranchi de toute règle et de toute bienséance », selon la censure, Hernani marquait l'avènement d'un théâtre mariant le sublime au trivial et investi par le lyrisme, l'épique et la politique.
Drame historique retraçant l'accession à l'Empire de Charles Quint, comédie d'intrigue mettant en scène un roi, un vieillard et un bandit épris de la même femme, tragédie héroïque sous-tendue par la loi de l'honneur aristocratique, Hernani incarne le mélange des genres. Consacrant le triomphe de l'avant-garde artistique, la création de cette pièce flamboyante, au printemps 1830, entérinait la révolution française du goût.
Dossier
1. La réception de l'oeuvre
2. Fortune d'Hernani à la scène
3. Le vers hugolien
4. Histoire et politique dans Hernani -
Dix jours après le coup d'État du 2 décembre 1851, Victor Hugo se retrouve en exil, chassé de son pays. Il renonce au confort de sa vie bourgeoise, à son siège de député et à son fauteuil d'académicien pour s'engager dans une lutte sans répit contre l'empereur Napoléon III, qu'il a rebaptisé « Napoléon le petit ». Sur l'île de Jersey, il compose ses Châtiments, arme politique qui fait du poète le porte-parole du peuple, de la République et de la justice.
Parce qu'il lui semble inconcevable dans ces conditions d'écrire un « volume de poésie pure », Hugo donne à cette oeuvre pamphlétaire une dimension poétique nouvelle,agrandie par la sincérité de la colère et le voisinage de l'océan
Dossier
1. Petit Traité de versification
2. La satire
3. Le mélange des genres
4. Les Châtiments dans « l'année terrible » (1870) -
"Il faut puiser aux sources primitives. C'est la même sève, répandue dans le sol, qui produit tous les arbres de la forêt, si divers de port, de fruits, de feuillage. C'est la même nature qui féconde et nourrit les génies les plus différents. Le vrai poëte est un arbre qui peut être battu de tous les vents et abreuvé de toutes les rosées, qui porte ses ouvrages comme ses fruits... À quoi bon s'attacher à un maître ? se greffer sur un modèle ? Il vaut mieux encore être ronce ou chardon, nourri de la même terre que le cèdre et le palmier, que d'être le fungus ou le lichen de ces grands arbres. La ronce vit, le fungus végète."
Dans cette préface-manifeste, composition de jeunesse (1827), Victor Hugo délimite les formes du drame romantique. -
D'abord destiné à la troisième partie des Misérables, et originellement intitulé Les Fleurs, ce texte a été retiré du manuscrit, écarté mais non oublié, l'auteur souhaitant le réserver pour un autre projet, 'mon travail sur L'Âme', note-t-il. Preuve que ces pages, venues du roman de 1862, portées par les silhouettes difformes des voleurs et des escarpes, se détachent et regardent vers un autre horizon ; elles désignent un plan supérieur, idéal, spirituel et métaphysique, auquel Hugo entendait sans doute consacrer les dimensions d'un livre. Retenons simplement l'impératif qui s'en dégage : scruter le fond de l'âme. Et pour ce faire, procéder par degrés, aller du fini à l'infini, de l'immanent au transcendant.'
Henri Scepi.
'Prostitution, vice, crime, qu'importe! La nuit a beau s'épaissir, l'étincelle persiste. Quelque descente que vous fassiez, il y a de la lumière. Lumière dans le mendiant, lumière dans le vagabond, lumière dans le voleur, lumière dans la fille des rues. Plus vous vous enfoncez bas, plus la lueur miraculeuse s'obstine. -
Dans une Italie ensanglantée par les assassinats politiques, la redoutable Lucrèce Borgia veille de loin sur son fils Gennaro qui ignore tout d'elle. Son amour maternel la pousse à se repentir de ses crimes passés. Mais sa soif de vangeance et de pouvoir provoque un enchaînement tragique d'événements.
Mêlant la joie insouciante du carnaval et les obscurs complots des palais, ce drame romantique sombre et éclatant révèle le désir de Victor Hugo d'écrire pour la scène un texte vif et percutant.
Notions littéraires : esthétique classique et romantique, le masque au théâtre, le mélodrame
Histoire des arts : Venise et les peintres, le romantisme noir, l'adaptation de Lucrèce Borgia à l'opéra.
Avec en plus, dans cette édition :
- des éléments d'histoire des arts
- des notes de vocabulaire adaptées
- des rubriques outils de langue pratiques
- des encadrés méthode efficaces
- un lexique. -
Racontant la révolte des esclaves de Saint-Domingue en 1791, le premier roman de Hugo est un roman d'aventures visionnaire, foisonnant et baroque. En même temps que Bug-Jargal se bat pour l'affranchissement des siens, Hugo entend se libérer de l'esclavage des conventions littéraires. Un livre sur la révolte doit s'écrire dans une langue révoltée. Dans ce roman riche en abîmes et fertile en monstres, Hugo est révolutionnaire, et ne le sait pas encore.
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Le Rhin est un voyage imaginaire où la littérature prend une dimension monumentale. Se présentant sous forme de lettres adressées "à un ami", le récit invite le lecteur à un voyage sur le Rhin qui, en réalité, ne s'est jamais déroulé ainsi. Hugo y décrit des paysages et des sites qu'il n'a pas toujours vus, mais qu'il a découverts dans les livres ou grâce à la peinture. Qu'importe la vérité ! L'invention est sublimée pour composer un parcours où les voix des grandes figures historiques se mêlent à celles des héros du folklore local. Entre récit de voyage et poème épique, Hugo se joue du lecteur pour mieux l'émerveiller. En explorant villages, châteaux, cathédrales et ruines, il rend vivante l'histoire du continent européen.
Hugo s'est voulu historien, philosophe, poète, politique, épistolier, diariste, romancier, dramaturge : Le Rhin est le livre où il occupe tour à tour chacun de ces rôles. Tel le voyage de Delacroix en Afrique du Nord ou celui de Nerval en Orient, Le Rhin a tout d'un texte mythique. Cette première édition en poche est l'occasion de le découvrir. -
Claude Gueux et autres textes contre la peine de mort
Victor Hugo
- J'ai Lu
- Librio
- 12 Juin 2024
- 9782290407172
Le 7 novembre 1831, un certain Claude Gueux, emprisonné pour un petit larcin, tue le directeur de sa prison. Il est condamné à mort et guillotiné en juin 1832. Le fait divers, relayé par la presse, inspire Victor Hugo. L'auteur du Dernier Jour d'un condamné s'empare de l'histoire de cet homme ordinaire que la souffrance et le désespoir ont transformé en meurtrier. Réquisitoire contre la peine de mort et plaidoyer pour l'éducation du peuple, cette nouvelle met en scène avec brutalité une société sclérosée, une justice inique et un État indifférent qui ont poussé un individu honnête à commettre un crime.
Claude Gueux est suivi d'autres textes contre la peine de mort, dont la préface au Dernier Jour d'un condamné et le Discours du 15 septembre 1848 à l'Assemblée constituante.
Dossier pédagogique
La fiction pour interroger le réel
Informer, s'informer, déformer -
Pauca meae ; livre IV des contemplations
Victor Hugo
- Magnard
- Classiques et Patrimoine
- 28 Avril 2020
- 9782210767539
Cette section des Contemplations contient certains des textes les plus connus de la poésie française.
En pleurant la disparition de sa fille Léopoldine, Hugo interroge la condition humaine et, pathétique, interpelle Dieu : il atteint à l'universalité et à l'intemporalité.
Notions littéraires abordées : le vers.
Contextualisation : le discours autobiographique, depuis Rousseau jusqu'au XXIe siècle.
Histoire des arts : Les Contemplations, une nouvelle conception de la poésie ; le romantisme ; la représentation de la mort.
OEuvre d'art étudiée : Chatillon
Avec en plus, dans cette édition :
o le texte intégral et des notes de bas de page
o une présentation de Victor Hugo et de son époque
o des séances thématiques avec des questionnaires progressifs
o des rubriques Patrimoine et Histoire des arts, pour enrichir la culture des élèves
o un grand nombre de documents iconographiques exploités
o des questions de grammaire, d'orthographe et de vocabulaire
o des encadrés Méthode
o un lexique adapté à l'oeuvre. -
Nous pensions avoir tout lu de Victor Hugo. Ses vers, appris par des générations d'élèves. Ses pièces, jouées par des générations d'acteurs. Ses romans, lus par des générations de lecteurs à travers le monde. Et sans doute un grand écrivain français, qui eut droit aux honneurs nationaux, appartient à chacun. Mais nous connaissons moins le Victor Hugo intime. Nous l'avions vu en père inconsolable après la mort de sa fille en 1843, en grand-père débonnaire en 1877. Nous le découvrons ici, à trente et un ans, en amant passionné.
Cette édition regroupe pour la première fois des documents en grande partie inédits, tous conservés dans des collections privées, qui témoignent des deux premières années de l'extraordinaire relation entre Victor Hugo et Juliette Drouet. Le volume comprend également un choix de poèmes et de scènes théâtrales inspirés à l'écrivain par son amante.
Les deux carnets rédigés par Victor Hugo et le cahier tenu par Juliette Drouet sont intégralement reproduits en fac-similés et en transcription. -
Espagne, XV siècle. Le moine Torquemada, qui rêve de purifier par le feu l'humanité pécheresse, est enterré vivant pour hérésie. Sauvé in extremis par deux jeunes héritiers emprisonnés dans un couvent par le roi, il est nommé grand inquisiteur par le pape, soumet à son pouvoir Ferdinand et Isabelle, les rois catholiques, et met le pays à feu et à sang. « Bourreau par charité », Torquemada est le héros fascinant du dernier drame romantique de Hugo, où l'Espagne, la monarchie et le catholicisme sombrent dans l'horreur de l'Inquisition.
Cette pièce marie jusqu'à l'impensable l'idéal l'amour de l'humanité et le crime l'extermination par le feu. Elle parut si dangereuse à l'auteur qu'il ne se décida à la publier que des années après l'avoir écrite, en 1882, en réponse aux persécutions subies par les Juifs de Russie. Hugo, fils de la Révolution française, y défend sans manichéisme un universalisme émancipateur et non plus éradicateur : un discours qu'il est bon d'entendre aujourd'hui. -
« Qu'est-ce que les Contemplations ? C'est ce qu'on pourrait appeler, si le mot n'avait quelque prétention, les Mémoires d'une âme » (Préface).
Peu d'oeuvres poétiques se réfèrent plus ouvertement à leur contexte historique et biographique que celle-ci. Publiées en 1856, Les Contemplations portent la marque d'un double deuil : la perte de la fille du poète, Léopoldine, et la mort symbolique que représente l'exil. Mais ce qui s'y joue touche à la puissance de la parole poétique : par la contemplation, plongée aux tréfonds de soi d'où doit émerger la poésie, Hugo fait du déchirement un acte créateur et du verbe lyrique l'instrument d'une recherche d'absolu.
Dossier
1. Les Contemplations et leur réception
2. Deuil, poésie et force de vivre
3. Écrire pour résister
4. La littérature post-apocalyptique