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Pierre Daix
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Dénis de mémoire ; de Guy Moquet aux "négationnismes"
Pierre Daix
- Gallimard
- Témoins
- 27 Avril 2012
- 9782072022722
L'attitude du parti communiste, du pacte germano-soviétique à l'invasion de l'URSS, en juin 1941, demeure un sujet de controverse à cause de mensonges accumulés par le PC sur son activité durant la première année de l'Occupation. Pierre Daix montre que les avancées des études historiques sur le sujet rouvrent bien des blessures restées à vif, et qui touchent à la mémoire des étudiants communistes, tel Claude Lalet, organisateur de la première manifestation contre l'occupant nazi, le 8 novembre 1940, et à celle des combattants de l'Organisation spéciale, l'OS, dont il faisait partie.
Prolongeant sa réflexion sur les dénis de la mémoire et leurs rapports avec l'histoire, l'auteur analyse ce qu'il appelle 'les deux négationnismes' : celui qui nia la terreur communiste - des procès de Moscou aux crimes des Khmers rouges - et celui qui nie encore aujourd'hui l'extermination des Juifs par les nazis. 'L'intérêt renouvelé pour l'ensemble de ces problèmes, écrit-il, ajouté à une plus rigoureuse exploitation des archives disponibles et au recul par rapport au XXe siècle montrent que nous entrons dans une nouvelle période, enfin libérée des "enjeux mémoriels" de générations qui disparaissent. -
Mauthausen, créé comme camp de concentration pour 'irrécupérables' dès l'annexion de l'Autriche par Hitler, servit d'abord à exterminer des Tsiganes, des Juifs, des antifascistes autrichiens. Les nazis y envoyèrent fin 1939 des milliers d'officiers polonais ; après la défaite de la France, autant de républicains espagnols, encore plus de prisonniers soviétiques, des résistants tchécoslovaques, enfin de grands convois de Français en 1943 et surtout 1944. À partir de 1943, Mauthausen travaillant pour l'industrie de guerre, ses kommandos s'étendirent sur toute l'Autriche jusqu'en Croatie. En six ans, on y dénombra plus de 150 000 morts.
Arrivé en mars 1944, Pierre Daix connut d'abord la célèbre carrière du camp, puis, parlant allemand, entra dans l'administration et l'organisation de résistance dont il retrace ici le développement et rend hommage à ses créateurs, les Espagnols, dont il avait rassemblé les témoignages dans Triangle bleu en 1969. Il la montre aux prises avec les drames de la fin du camp : l'arrivée des évacués d'Auschwitz, l'évasion collective des Soviétiques du sinistre "block 20", pour en venir au chaos d'une libération impréparée par les Alliés qui coûta des centaines de morts en trop. Il confie à l'Europe le soin d'en tirer les leçons. -
Il est des amitiés qui changent le cours de l'histoire. Au début du XXe siècle, la rencontre de Georges Braque et Pablo Picasso donne naissance à un langage pictural entièrement renouvelé. En l'espace de quelques années, les deux peintres, unis dans ce que Braque appelle la « cordée en montagne », gravissent des sommets, explorent des régions formelles jusqu'alors inconnues. Ensemble, ils inventent le cubisme, qui aura une influence décisive sur l'évolution de l'art moderne. Pierre Daix a été l'ami de Picasso, avec qui il a réalisé le catalogue raisonné de son cubisme (1907-1917). Il a conçu avec William Rubin et Edward Fry l'exposition « Braque and Picasso Pioneering Cubism » en 1989 au Museum of Modern Art à New York. Dans cet album de l'exposition rétrospective « Georges Braque » aux Galeries nationales du Grand Palais, il retrace avec une précision lyrique l'itinéraire croisé de ces deux immenses artistes.
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Ce que je sais du XXe siècle
Pierre Daix
- Calmann-Lévy (réédition numérique FeniXX)
- Questions d'actualité
- 26 Novembre 2018
- 9782706202681
Ce que je sais du XXe siècle ? Ce qu'en saurait tout enfant d'une époque convulsive et sans pardon, considéré comme terroriste, réchappé à vingt ans du peloton d'exécution, auteur en 1950 d'un premier roman qui s'ouvrait sur des enfants juifs conduits à la chambre à gaz de Mauthausen et qui verrait, trente-cinq ans après, les tortionnaires du père Popieluszko ressembler comme des frères aux SS qu'il a connus. Ce que je sais ? Que la gauche est fautive. Fautive de n'avoir pas encore osé reconnaître, à la mort de Koestler, Sperber et Souvarine, à quel point ils ont eu les premiers raison. Fautive de ne pas assez s'interroger sur un pacifisme qui ne peut se réclamer de Jaurès parce qu'il blanchit les agresseurs, confond Auschwitz et Hiroshima et ignore le seul acquis en Europe de la victoire de 1945 : la réconciliation franco-allemande. Fautive encore de regarder l'avenir à la lumière de la première révolution industrielle, de ne pas avoir l'audace de désespérer Billancourt, quand la lutte des classes a besoin d'une France prospère et efficace pour garder un sens. Ce que je sais du XXe siècle ? Qu'il a anéanti les rentes qu'une nation comme la nôtre tirait de son passé. Il faut changer notre outillage mental et culturel. C'est la leçon des poètes que j'ai connus et dont j'ai été l'ami : Aragon, Éluard, Picasso. Ont-ils payé trop cher d'accéder aux ouvertures de la modernité sur le grand large ? Mais quelle est donc notre note à payer en cette fin de siècle, alors qu'il dépend de nous qu'il y ait un XXIe siècle ?
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Hans Hartung, né en 1904, a joué un rôle de tout premier plan dans l'épanouissement de la peinture moderne. Inventeur, à dix-huit ans, d'aquarelles et de dessins abstraits, ouvrant à l'abstraction des champs de découvertes que ses aînés comme Kandinsky, Mondrian ou Malevitch n'avaient pas abordés, Hartung n'a cessé - au cours de ses années de formation - de développer ses trouvailles, en mettant au jour des formes inconnues. À partir de 1932, en France, où, après l'arrivée d'Hitler au pouvoir, il dut s'exiler, il mena la vie d'un novateur bien trop différent pour ne pas rester solitaire. Durement frappé par les épreuves de la guerre, c'est seulement après 1945 qu'il commence à être reconnu comme devancier, et un maître de la nouvelle abstraction qui s'épanouit alors de l'Europe à New York. Le succès international, loin de freiner son appétit de découvertes, l'exalte et le conduit à expérimenter sans cesse de nouvelles possibilités d'expression. Si bien que, loin de s'enfermer dans sa réussite, jusqu'à ses derniers jours, il s'est affirmé au premier rang des défricheurs les plus passionnés et les plus audacieux de la peinture contemporaine. Reconstruire la totalité de son itinéraire, comme de ses percées par le dessin, la peinture, la gravure, la sculpture et la photographie, permet de pénétrer de l'intérieur dans les problèmes les plus aigus qui se sont posés à l'avant-garde occidentale à partir des années 20 du XXe siècle, pour emplir les années 50 et revenir en force dans le dernier quart du siècle. C'est ce qui a tenté Pierre Daix, le spécialiste reconnu de Picasso, du cubisme et de l'histoire de l'art du XXe siècle, qui a réussi là une de ses biographies les plus magistrales, en même temps qu'une contribution de premier ordre à l'histoire de la seconde modernité.
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L'ordre et l'aventure
Pierre Daix
- Arthaud (réédition numérique FeniXX)
- 25 Janvier 2019
- 9782403041767
Pierre Daix, après des études supérieures d'histoire interrompues par la Résistance, est devenu rédacteur en chef des Lettres françaises de 1948 à 1972. Collaborateur d'Aragon, ami de Picasso, de Fernand Léger, de Paul Eluard et de Tristan Tzara, il a acquis, grâce à eux, la connaissance directe de l'histoire de l'art moderne au xxe siècle, tout en suivant les grands débats de l'actualité. C'est à partir de 1960 qu'il publie ses premières biographies de peintres (Delacroix, 1963, Picasso, 1964). Cette oeuvre lui valut la commande du catalogue raisonné de l'oeuvre de jeunesse de Picasso, que suivra un catalogue du cubisme de Picasso devenu, dès sa publication, un classique. Pierre Daix a publié en 1982 le Journal du cubisme qui renouvelle la connaissance de la période.
Dans l'intervalle, il a écrit deux essais théoriques : Nouvelle critique et art moderne (1967) et l'Aveuglement devant la peinture (1971) puis trois biographies qui ont fait date : Aragon, une vie à changer (1975), La vie de peintre de Pablo Picasso (1977), La vie de peintre d'Edouard Manet (1983).
Il est le producteur de l'émission Désirs des Arts sur Antenne 2, et vient de publier au Seuil son dixième roman : La Porte du temps.
La peinture n'a pas choisi d'être moderne. Elle l'est devenue au xixe siècle en France.
Couple étrange que celui de la peinture et de la modernité. Ce n'est pas un couple de raison mais un couple né de l'histoire. L'oeuvre peinte sera alors le révélateur de la transgression culturelle, ce qui lui vaut d'emblée les répressions de l'ordre établi et explique l'apparition d'une véritable contre-culture, à l'échelle européenne, au temps de Gauguin, de l'expressionnisme, des fauves et du cubisme.
La première guerre mondiale, qui détruit l'Europe intellectuelle, ouvre la voie aux régressions du "Retour à l'ordre" en France et des systèmes totalitaires en Italie, en Allemagne, en Russie.
Cette histoire de l'art moderne de 1860 à 1960 n'avait jamais été traitée. Elle ne figure d'ailleurs pas dans les programmes scolaires français. Pourquoi ? Pierre Daix s'interroge sur le sens de ces exclusions qui marquent une page de notre histoire culturelle. Il ouvre de nouvelles perspectives sur le rôle du surréalisme dans l'entre-deux-guerres qui résiste aux principes d'ordre et annonce la modernité culturelle.
La problématique de l'art moderne s'enlise après 1950. Sommes-nous pour autant dans le post-moderne ? S'agit-il d'un post-modernisme qui ne relègue dans le passé que les avant-gardes ou d'une post-modernité qui ferait de la révolution dans l'art une simple parenthèse ? La modernité serait-elle réversible?
Dans cet essai brillant et informé, Pierre Daix pose avec force et rigueur les problèmes majeurs de notre avenir culturel. -
L'aveuglement devant la peinture
Pierre Daix
- Gallimard (réédition numérique FeniXX)
- 18 Janvier 2019
- 9782072812439
L'essai de Pierre Daix est d'abord une interrogation sur la modernité. Toute cette force libératrice que nous avons puisée chez Rimbaud ou chez Cézanne, chez Marx ou chez Freud, chez Nietzsche ou chez Einstein, ne s'est-elle pas close sur elle-même ? Être moderne, en 1970, n'est-ce pas justement sortir de la prison de la modernité ? Mais comment saisir la modernité ? Que signifie-t-elle ? Comment pouvons-nous en sortir pour la juger, puisqu'elle est notre vie ? Pierre Daix en vient à étudier la constitution de la modernité, les conditions de sa naissance. Comment se fait-il par exemple que tant de gens intelligents et informés n'aient rien compris à l'apparition de la peinture moderne ? Baudelaire et Zola, qui l'ont pourtant défendue, ont-ils su la voir ? C'est que la naissance de la peinture moderne ne met pas en cause que la lecture de la peinture, mais des changements dans l'idéologie, dans les systèmes de signification. Dans les structures de la connaissance. « Si je parle de structuralisme et non de marxisme », écrit Pierre Daix, « c'est non seulement parce que ces problèmes sont liés à des changements dans l'art dont Marx n'avait ni idée ni prévision, mais parce qu'en eux-mêmes ils portent sur des découvertes et des débats nouveaux, pour lesquels les marxistes n'ont marqué jusqu'ici que peu d'intérêt, tandis qu'ils sont le pain des structuralistes. »
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J'ai cru au matin
Pierre Daix
- FeniXX réédition numérique (Robert Laffont)
- Vécu
- 26 Décembre 2017
- 9782402229623
Pierre Daix : un nom qui a symbolisé, pour plusieurs générations, l'intellectuel communiste. Et, au temps de la guerre froide, l'intellectuel stalinien. Contre David Rousset ne défendait-il pas, aux Lettres Françaises, la thèse selon laquelle le Goulag n'existait pas ? Mais, en 1963, c'est lui qui préface l'édition française d'« Une journée d'Ivan Denissovitch », et c'est le bannissement de Soljenitsyne qui le conduit à quitter le Parti communiste en 1974. Cette trajectoire qui paraît ressembler à quelques autres est, en fait, exceptionnelle. Car Daix, résistant en 1940, déporté à Mauthausen, secrétaire de Charles Tillon, ministre de l'Armement de De Gaulle en 1945, rédacteur en chef des Lettres Françaises, a connu bien des centres de décision du Parti. Intime de Picasso, second d'Aragon durant un quart de siècle, protégé par Maurice Thorez, aujourd'hui gendre d'Artur London, acteur et témoin Pierre Daix a mesuré les silences qui dénaturent l'histoire du Parti. Aussi ressuscite-t-il dans son récit de nombreux militants que les zigzags de la politique ont jetés dans les oubliettes et dont certains ont tenu des rôles de premier plan. « Quand le P.C.F. en vient maintenant à critiquer le Goulag et la torture psychiatrique, il ne s'en prend qu'aux effets, dit en conclusion Pierre Daix. L'URSS tourne le dos au socialisme et ses tanks, ses fusées ne sont donc pas au service des peuples. C'est à partir de cette réalité que doit se concevoir un « socialisme à la française » dans une Europe nouvelle. »
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La Crise du P.C.F.
Pierre Daix
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- Combats
- 23 Octobre 2015
- 9782021266351
Après la défaite de la gauche, juste avant son XXIIIe congrès, où en est le PCF ? En décidant, avec plus de vingt ans de retard, de tenir compte du rapport Khrouchtchev, le PCF s'est donné bonne conscience et a pensé faire l'économie d'une réflexion en profondeur. En effet, s'il critique aujourd'hui les manquements à la démocratie à l'Est, il ne rompt toujours pas, bien au contraire, avec le camp socialiste. Ces ruses avec la déstalinisation et avec la crise du monde communiste sont allées de pair avec les ruses vis-à-vis des exigences de l'union de la gauche. Plus le PCF proclame qu'il change, plus il se raccroche à son utopie du XIXe siècle, plus il se protège contre une évolution qui sape ses certitudes. La critique interne et publique aidera peut-être le PCF à sortir de sa sclérose, à se donner les moyens intellectuels et le statut d'un parti moderne. En tout cas, au grand dam de ses chefs, et aussi de ses adversaires, l'avenir du PCF est devenu une affaire française.
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Ce que je sais de Soljénitsyne
Pierre Daix
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- Combats
- 11 Janvier 2018
- 9782021253788
Depuis plus de dix ans - depuis la publication en français d' « Une journée d'Ivan Denissovitch » à laquelle il fut étroitement mêlé -, Pierre Daix n'a cessé d'étudier et de se montrer l'indéfectible défenseur de l'oeuvre de Soljénitsyne. La bataille de ce dernier pour « les droits de l'écrivain » ne pouvait pas ne pas toucher directement les Lettres françaises dont Pierre Daix était, avant leur disparition, rédacteur en chef. Ce journal, né de la résistance à l'obscurantisme hitlérien, entra en lutte contre le retour aux errements staliniens dont témoignaient, en URSS, l'assassinat littéraire ou artistique, la coercition ininterrompue, la menace psychiatrique, l'organisation étatique de la misère matérielle à l'encontre des éléments jugés « pernicieux ». Au centre de ce conflit : le « cas Soljénitsyne ». Ce livre réunit le récit de sa lutte et de sa persécution, l'analyse de son oeuvre et de son rôle, là-bas comme ici, par un communiste français de la génération de l'ombre, lui-même ancien déporté : les Lettres françaises disparues, ce témoignage entend les continuer quelque peu, sur l'essentiel.
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Des forteresses aux musées ; entretiens avec Jean-Frédérique Schaub
Pierre Daix, Jean-frédéric Schaub
- Albin Michel
- Itinéraires du savoir
- 1 Février 2016
- 9782226229441
Entre nazisme et stalinisme, la vie de Pierre Daix se confond avec les ténèbres du XXe siècle, mais aussi avec ses lumières l'art moderne et contemporain.
Marqué, dès l'enfance, par l'espoir suscité par le Front populaire, Pierre Daix fait ensuite l'expérience de la Résistance et de la déportation à Mauthausen, avant de participer à la reconstruction du pays dans les rangs du parti communiste. Dans un après-guerre décevant, la contestation radicale et les rencontres avec Éluard, Aragon, Picasso, plus tard Soulages, forgent un itinéraire d'engagement et de création.
Romancier, rédacteur en chef de l'hebdomadaire culturel communiste Les Lettres françaises, Pierre Daix se sera peu à peu séparé du PCF et de l'arène politique en devenant historien de l'art moderne. Touché de près par le Printemps de Prague et son écrasement, Daix consomme la rupture en prenant la défense de Soljenitsyne dans une France peu disposée à entendre sa voix.
Grand témoin des bouleversements politiques et culturels de son époque, Pierre Daix retrace ici avec émotion les tours et les détours de sa traversée du siècle. -
Toute sa vie, Louis Aragon n'eut de cesse de reconstruire sa jeunesse. La récente révélation de sa correspondance avec André Breton et la publication des écrits intimes d'Eyre de Lanux, sa première maîtresse, bouleversent sa biographie. Aujourd'hui, il convient de rétablir la vérité. Médecin volontaire au front à l'été 1918, Aragon révèle en 1971 que son courage poussa son père, homme politique, à assumer sa paternité jusque-là dissimulée derrière des mensonges. Enfoui par un obus allemand, Aragon gagne une citation et écrit Anicet, un roman, qui lui vaut les foudres de Breton. Démobilisé, il le retrouve en train de créer Les Champs magnétiques en « écriture automatique ». Sans lui! Enfin, c'est le temps où Aragon et Drieu la Rochelle deviennent intimes, avant qu'une rivalité amoureuse suscitée par une jeune Américaine, Eyre de Lanux, ne brise ce lien. Tous ces éléments jettent un jour nouveau sur Louis Aragon et éclairent sa jeunesse, celle d'un écrivain en guerre.