Charles Le Goffic
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La révolte qui éclate en 1675 en Basse-Bretagne, est la dernière grande révolte populaire du 18e siècle en France.
Louis XIV, en guerre avec les Provinces-Unies, a besoin d'argent. Pour y remédier, Colbert décide le prélèvement de taxes sur le tabac et les pièces d'étain, et impose que tous les actes judiciaires et notariaux soient taxés et rédigés sur papier timbré aux fleurs de lys.
D'abord dans les villes puis dans les campagnes, c'est le soulèvement. Les insurgés qui adoptent le bonnet rouge, exigent la reconnaissance d'un « code paysan » ; proclament la « liberté de la province armorique » et la suppression des droits seigneuriaux.
Ces mouvements de contestation de l'autorité du roi et de l'ordre social sont alors violemment réprimés. -
Charles Le Goffic (1863-1932) "Les fêtes et les coutumes populaires ! L'admirable matière, mais si vaste ! Une vie ne suffirait pas à la traiter. Comment donc la faire tenir en quelques pages ? Mais on ne s'est proposé ici que d'effleurer le sujet et l'on a choisi, parmi les fêtes populaires, les plus connues et les plus anciennes. Ce ne sont pas toujours les moins curieuses, ni - bien qu'elles n'aient pour la plupart rien d'officiel - celles que le peuple chôme avec le moins de plaisir. Il ne les chôme pas toujours dans un esprit très orthodoxe ; il lui arrive même d'avoir complètement oublié le sens du rite héréditaire auquel il se plie et on l'étonnerait fort en lui révélant que les boudins de Noël, par exemple, sont un souvenir du sanglier que les Celtes sacrifiaient, au solstice d'hiver, en l'honneur de Bélénus, le dieu solaire. La plupart de nos coutumes populaires sont ainsi de très lointaines survivances ; en nous penchant un peu, nous discernerions sous chacune d'elles toute une cosmogonie primitive ; nous reconnaîtrions le travail profond des vieilles imaginations aryennes, leur essai d'une explication naturiste de l'univers. Et peut-être que la vertu secrète de ces coutumes est là : elles sont aussi anciennes que la race ; elles se sont chargées en route de sens nouveaux et parfois contradictoires ; elles ont emprunté sans compter aux diverses cultures, celtique, latine, catholique, qui ont fait l'âme nationale. Mais cette plasticité même, cette souplesse à s'adapter à nos divers états de civilisation, n'est-elle pas la meilleure preuve de leur vitalité ? Avant de sourire d'elles, tâchons d'abord de les comprendre. Qui les aura comprises ne tardera pas à les aimer."
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D'un fait divers particulièrement horrible qui l'a marqué dans sa jeunesse - Le crucifié d'Hengoat -, Charles Le Goffic tire un roman régionaliste âpre, dur et réaliste (1891) qui marque la nouvelle modernité des écrivains bretons de la toute fin du XIXe siècle.
Cette affaire du crucifié d'Hengoat bouleversera et passionnera toute la Bretagne (avant d'être détrônée, bien plus tard, par l'affaire Seznec) car il y a là tous les ingrédients susceptibles de déclencher la curiosité, la stupéfaction, l'horreur et le frisson du public.
Un jeune paysan est retrouvé « crucifié » aux brancards d'une charrette après avoir été étranglé dans son sommeil. La soeur et le beau-frère sont rapidement accusés, mais sans preuves matérielles, ce qui motivera leur acquittement lors du procès, en 1883.
Pourtant, au cours du procès, l'on découvre aussi les singuliers agissements des protagonistes autour de la sulfureuse statue de saint Yves-de-Vérité ! Le saint a été de tout temps révéré pour sa clairvoyance dans les litiges les plus embrouillés et pour rendre des arrêts de justice divine... Et dans ce pays du Trégor, l'on continue, en cette fin de XIXe siècle, à « vouer » à saint Yves ses ennemis intimes. Et si le saint en reconnaît le bon droit, les personnes « vouées » mourront dans un strict délai de neuf mois !
Le décor est planté : il reste à rentrer dans l'histoire du Crucifié de Keraliès, passionnant témoignage de la haine et du mysticisme religieux venant du fond des âges.
Le post-scriptum donne les clés du roman et permet de comprendre les tenants et aboutissants de la véritable affaire criminelle. Passionnant de bout en bout !
Connu et reconnu pour ces recueils de contes traditionnels et de romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle. -
Contes de l'Armor et de l'Argoat
Charles Le Goffic
- Editions des Régionalismes
- 6 Janvier 2019
- 9782824052915
C'est en 1928 que Charles Le Goffic fait paraître ses Contes de l'Armor (la Côte) et de l'Argoat (le Bocage).
On pense immédiatement au « concurrent », Anatole Le Braz et à ses Contes du Soleil et de la Brume... Mais l'oeuvre de Le Goffic est autre : ici la variété est éclectique dans les douze contes présentés. On passe des contes issus de la tradition authentiquement bretonne à des récits inspirés par les deux guerres que connut l'auteur : 1870 et 1914-18.
« Les Contes de l'Armor et de l'Argoat [...] viennent heureusement compléter ceux d'Au pays des pardons d'Anatole Le Braz dont les récits débutaient régulièrement le samedi, veille du pardon, pour s'interrompre curieusement le dimanche matin avant l'entrée en scène du clergé. Mais n'a-t-on pas prétendu que, républicain et laïc, Le Braz privilégiait la permanence de pratiques païennes dans les rituels du catholicisme, alors que Le Goffic, fervent catholique, s'intéressait plutôt à la façon dont sa religion avait réussi à absorber ce qu'elle n'avait pu faire disparaître du paganisme ? Libre à chacun de préférer se recueillir devant le menhir sous le croix ou au pied de la croix sur le menhir... », ainsi termine Jean André Le Gall sa présentation de l'oeuvre de Le Goffic.
Voilà un livre de contes hors des sentiers battus, entre tradition et modernité, d'un auteur dont l'oeuvre bretonne est à redécouvrir.
Connu et reconnu pour ces recueils de contes traditionnels et de romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle. -
Publiée sur plus de 20 années entre 1902 et 1924, voilà une « défense et illustration » de la Bretagne, des Bretons et de la « bretonnité », vaste recueil de quatre volumes et grand'oeuvre de cet écrivain régionaliste par excellence, ardent défenseur du terroir breton. Recueil d'articles et de conférences sur des sujets divers mais dont la thématique centrale reste et demeure la Bretagne et les Bretons.
Ce troisième volume contient : Le château de Barberine ; Guy de Maupassant et la Bretagne ; Deux Républicains ; Marion du Faouet et la grande misère du XVIIIe siècle ; Eginane et Kuignaouan ; les polders du Mt-St-Michel ; La vraie Perrinaïc ; Les fêtes révolutionnaires dans une commune bretonne ; Leconte de Lisle à Rennes ; La statue de Clémence Royer ; Un Breton citoyen de Rome (Fr. Plessis) ; Médaillons de poètes ; L'écartèlement de la Bretagne ; La pénitence de Marie-Reine ; Jennie Le Huédé ; Figures de petite ville.
Connu et reconnu pour ses recueils de contes, ses romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle. A l'occasion du 150e anniversaire de la naissance de l'auteur, les Editions des Régionalismes ont réédité la majeure partie de son oeuvre régionaliste.
Nouvelle édition qui remplace la précédente, épuisée, datant de 2010. -
Le crucifié de Keraliès ; bois de géo-fourrier
Charles Le Goffic
- Editions des Régionalismes
- 14 Janvier 2020
- 9782824053714
D'un fait divers particulièrement horrible qui l'a marqué dans sa jeunesse - Le crucifié d'Hengoat -, Charles Le Goffic tire un roman régionaliste âpre, dur et réaliste (1891) qui marque la nouvelle modernité des écrivains bretons de la toute fin du XIXe siècle. Cette affaire du crucifié d'Hengoat bouleversera et passionnera toute la Bretagne (avant d'être détrônée, bien plus tard, par l'affaire Seznec) car il y a là tous les ingrédients susceptibles de déclencher la curiosité, la stupéfaction, l'horreur et le frisson du public. Un jeune paysan est retrouvé « crucifié » aux brancards d'une charrette après avoir été étranglé dans son sommeil. La soeur et le beau-frère sont rapidement accusés, mais sans preuves matérielles, ce qui motivera leur acquittement lors du procès, en 1883.
Pourtant, au cours du procès, l'on découvre aussi les singuliers agissements des protagonistes autour de la sulfureuse statue de saint Yves-de-Vérité ! Le saint a été de tout temps révéré pour sa clairvoyance dans les litiges les plus embrouillés et pour rendre des arrêts de justice divine... Et dans ce pays du Trégor, l'on continue, en cette fin de XIXe siècle, à « vouer » à saint Yves ses ennemis intimes. Et si le saint en reconnaît le bon droit, les personnes « vouées » mourront dans un strict délai de neuf mois ! Le décor est planté : il reste à rentrer dans l'histoire du Crucifié de Keraliès, passionnant témoignage de la haine et du mysticisme religieux venant du fond des âges.
L'Avant-propos de Jean André Le Gall et le post-scriptum donne les clés du roman et permet de comprendre les tenants et aboutissants de la véritable affaire criminelle. Passionnant de bout en bout !
Connu et reconnu pour ces recueils de contes traditionnels et de romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle.
Géo-Fourrier (1898-1966) est un peintre et illustrateur emblématique de la période d'entre-deux-guerres, au même titre qu'un Mathurin Méheut. L'édition originale de son Crucifié de Keraliès chez O.-L. Aubert datait de 1927. En voici une nouvelle édition entièrement recomposée et enfin abordable. -
C'est en 1912 que paraît ce roman, d'abord sous forme de feuilleton. Il est ensuite édité en 1913, puis en 1918.
Un équipage de baleinier de Gravelines ; un rescapé, Santic, amoureux de Micheline, la fille du pirate ; le prêtre de Pleumeur-Bodou, l'abbé Du Goaswen, ancien capitaine dans la marine, devenu recteur ; Marie-Josèphe Costoïc, grand-mère de Santic, dont la religion est un curieux mélange de foi catholique et de survivances païennes ; le pirate Clerfeyt, enfin, alias capitaine Jacob Stillingfleet, de Gravelines : tous ces personnages sont embarqués dans une intrigue moins simple qu'il n'y paraît à première lecture. Dès le début en effet, le lecteur peut s'imaginer que l'auteur lui livre trop vite et trop tôt des indices qui risquent de désamorcer le suspense. Or il n'en est rien : à mesure que l'on progresse vers le dénouement, le mystère se déplace et s'obscurcit. On commence par l'élucidation d'un premier mystère dans un chapitre qui pourrait s'intituler : office des morts pour un (sur)vivant. Suit un récit révélateur : la vérité sur le naufrage de l'Aimable-Elisa. Mais cette vérité pose plus de problème qu'elle apporte de solutions. Il faudra donc, pour les découvrir, sonder les lieux et les coeurs où elle peut se cacher. Le récit privilégie alors certains lieux insolites avant de scruter les deux visages du pirate pour tenter de découvrir quel est le vrai. Le dernier mystère nous sera spectaculairement révélé dans le climat propice d'une nuit de Noël. Et c'est ainsi que, commencé en cauchemar, ce roman se termine en conte de fée... (extrait de la Présentation de J. A. Le Gall).
Connu et reconnu pour ces recueils de contes traditionnels et de romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle. -
Dixmude - Un chapitre de l'histoire des fusiliers marins (7 octobre - 10 novembre 1914)
Charles Le Goffic
- Collection XIX
- 17 Novembre 2016
- 9782346126439
Le 8 octobre au matin, dans la grisaille du petit jour, deux trains régimentaires se croisaient en gare de Thourout. L'un de ces trains contenait des carabiniers belges ; son vis-à-vis, des fusiliers marins. D'une rame à l'autre on s'interpellait. Les carabiniers agitaient leur petit bonnet de police à liséré jaune et criaient : Il Vive la France ! » Les marins ripostaient par des vivats en l'honneur de la Belgique. - Où allez-vous ? demanda un officier belge.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Il y a du Conan Doyle dans cet art qu'a Charles Le Goffic de camper, en quelques phrases, une histoire, une atmosphère, une époque, et captiver aussi sûrement sur des textes courts mais denses, ô combien !
Dans ces Passions celtes, de l'évocation des Celtes d'autrefois, des Gens de Mer ou de Ceux de la glèbe, Charles Le Goffic déploie un talent consommé de diversité dans les thèmes abordés et sait ménager, toujours, un suspense et un intérêt qui emportera l'adhésion même du lecteur le plus exigeant.
En tous les cas, le temps n'a aucune prise sur ces nouvelles bien qu'écrites il y a déjà plus de 100 ans (première édition en 1908). Il faut absolument les redécouvrir, elles vous passionneront, sans nul doute, et vous y découvrirez finalement un peu de l'âme profonde de la Bretagne celtique...
Connu et reconnu pour ces recueils de contes traditionnels et de romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle. -
L'illustre Bobinet ou les aventures d'un espiègle Bréton
Charles Le Goffic
- Editions des Régionalismes
- 13 Mars 2014
- 9782824050898
Paru initialement en 1922, L'Illustre Bobinet fait appel - largement - aux souvenirs et « exploits » d'enfance et de jeunesse de Charles Le Goffic dans sa ville natale de Lannion (Côte d'Armor).
L'Illustre Bobinet est constitué de trois nouvelles (« je méditais de grouper sous un chef unique ces trois "gestes" dispersées d'un même cycle héroï-comique et puéril qu'on pourrait appeler le cycle de Bobinet », dixit l'auteur) qui se déroulent dans le Lannion des années 1875.
« Il y a aussi, à l'origine de L'Illustre Bobinet, une volonté plus ou moins consciente de se mesurer avec le Renan des Souvenirs d'enfance et de jeunesse. L'enfant de Lannion répondait à travers le temps à l'enfant de Tréguier, dont il prolongeait, d'une certaine façon, l'oeuvre » (extrait de la Préface de J. A. Le Gall).
Sous-titré « les aventures d'un espiègle breton », voici effectivement un ouvrage tout plein d'humour, de jeunesse, de liberté, d'impertinence et de nostalgie...
Connu et reconnu pour ces recueils de contes traditionnels et de romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle. -
Dans cette chronique d'un petit port breton du Trégor, au début du XXe siècle, Charles Le Goffic entend dénoncer les méfaits du régime politique qui sévit alors. C'est l'époque du républicanisme anticlérical du cabinet Combes, de la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Les Ruguellou, marchands de vin en gros, « trustent », profitant d'une loi sur le libre commerce des liquides, la plupart des auberges de leur commune dont ils alcoolisent les administrés pour mieux les exploiter quand ils ne les spolient pas : qui tient les auberges tient le peuple »... M. Ruguellou, maire de sa commune, victime de l'avidité et de la cupidité de sa femme qui a pris les rennes du ménage et de la commune, est plus à plaindre qu'à blâmer, mais les opposants, de leur côté, ne brillent guère par leur intégrité ! Un brillant roman noir !
L'ouvrage fut publié, initialement, en 1927. L'auteur ne se faisait d'ailleurs pas trop d'illusions ; sa confidence à son collaborateur Aug. Dupouy en est la preuve : « Je crois que Madame Ruguellou n'aura pas bonne presse et, même, probablement, qu'elle n'aura pas de presse du tout. Elle ne peut satisfaire aucun des camps politiques ». « Il a écrit sur les premières années de ce siècle des pages d'histoire définitives. Il a été vrai. Mais à qui la faute si la vérité a un air de satire implacable ? », dira pourtant un critique de l'époque. Un grand roman à redécouvrir en ce 150e anniversaire de la naissance de Charles Le Goffic.
Connu et reconnu pour ces recueils de contes traditionnels et de romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle. -
Publiée sur plus de 20 années entre 1902 et 1924, voilà une « défense et illustration » de la Bretagne, des Bretons et de la « bretonnité », vaste recueil de quatre volumes et grand'oeuvre de cet écrivain régionaliste par excellence, ardent défenseur du terroir breton. Recueil d'articles et de conférences sur des sujets divers mais dont la thématique centrale reste et demeure la Bretagne et les Bretons.
Ce quatrième et dernier volume contient : Une cellule de l'organisme breton (Plougastel) ; Anne de Bretagne à Blois ; Un voyageur italien en Bretagne au xvie siècle ; Un pèlerinage aux Rochers ; Lettre ouverte de Mme de Sévigné ; Sur la piste de Yann-ar-Gwenn ; Laprade et Brizeux ; La maison mortuaire d'Émile Souvestre ; Au Val de Parguenon ; Les deux Villiers ; Rosmaphamon ; Tristan Corbière ; Une relation inédite de l'explosion du Panayotl ; Le premier bombardier de Bretagne (Prosper Proux) ; Le monument de Narcisse Quellien ; Les souvenirs de Le Gonidec de Traissan ; La légende de Mgr Duchesne ; Félix et Louis Hémon ; Félix Le Dantec ; Joseph Bédier du Ménézouarn ; Charles Géniaux, romancier de la mer ; Au village ; Auguste Dupouy ; La Haute-Bretagne ; D'Orléans à Landerneau ; Le folklore d'une paroisse bretonne (Trébeurden) ; Et nos cimetières ? ; Le Renouveau celtique ; La mer ; L'héroïsme breton..
Connu et reconnu pour ses recueils de contes, ses romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle. A l'occasion du 150e anniversaire de la naissance de l'auteur, les Editions des Régionalismes ont réédité la majeure partie de son oeuvre régionaliste.
Nouvelle édition qui remplace la précédente, épuisée, datant de 2011. -
Charles Le Goffic, partant d'une courte nouvelle Jennie Le Huédé qu'il a fait paraître au tome III de « l'Âme bretonne », construit un remarquable roman régionaliste qui, en premier lieu, lui permet une brillante évocation historique du Pays Blanc, - le pays de Guérande et des marais salants. Mais c'est aussi l'occasion de mettre en scène une sombre histoire d'amour, qui s'imbrique entre religion et traditions aristocratiques, dans le droit fil du roman de Balzac : Béatrix. Mais le personnage central du roman, Mme de Sonil, se trouve y camper, en quelque sorte, une précurseuse bretonne de la fameuse Folcoche de Bazin... Avant-propos de Jean André Le Gall, auteur de la biographie de Charles Le Goffic.
Connu et reconnu pour ces recueils de contes traditionnels et de romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle. Il est élu à l'Académie française en 1930. -
Publiée sur plus de 20 années entre 1902 et 1924, voilà une « défense et illustration » de la Bretagne, des Bretons et de la « bretonnité », vaste recueil de quatre volumes et grand'oeuvre de cet écrivain régionaliste par excellence, ardent défenseur du terroir breton.
Recueil d'articles et de conférences sur des sujets divers mais dont la thématique centrale reste et demeure la Bretagne et les Bretons.
Ce premier volume contient : Au coeur de la race ; les dernières années de Chateaubriand ; Une déracinée : Henriette Renan ; A propos de Lesage ; Un autarchiste : le contre-amiral Réveillère ; Le roman d'Hippolyte Lucas ; Emile Souvestre au collège ; Le patriarche du roman-feuilleton : Pierre Zaconne ; Le barde du dîner celtique : N. Quellien ; Le peintre de la Renaissance néo-grecque : J. L. Hamon ; Les grands calvaires de Bretagne ; Le curé breton ; Monographie d'une veillée : Noël au manoir ; Le théâtre du Peuple en Bretagne ; La statue de Le Flô ; Trois « maritimes » : G. Gourlaouën, J. Koun, P. Henry ; Les débuts politiques de J. Simon ; Le mouvement panceltique.
Connu et reconnu pour ces recueils de contes traditionnels et de romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle. -
L'intrigue des
Pierres vertes
tente d'élucider l'énigme du dramatique naufrage du
Richmond Castle
, en 1920, sur ces récifs situés entre l'île d'Ouessant et celle de Molène. Ce fut la brume qu'on en rendit officiellement responsable, mais, selon le témoignage de certains îliens, il n'y avait pas de brume cette nuit-là sur la mer qui était calme. La vérité est donc à chercher ailleurs... Pour ce faire, Charles Le Goffic met en scène un savant anthropologue, Max Lebeau, qui séjourne à Molène pour y étudier le folklore des insulaires et en particulier celui qui concerne les morgans et les sirènes, mais également, de concert avec son
sulfureux
filleul, de rechercher une vérité cachée de ce naufrage
. Une
vérité qui serait donc plus complexe qu'il n'y paraît de prime abord. Mais en en rassemblant tous les indices, on peut reconstituer le puzzle des événements et une terrible vérité se dessine alors...
L'auteur part d'un fait bien réel : le naufrage du
Drummond Castle
en 1896 sur le récif des Pierres vertes, la même nuit du 16 au 17 juin, à la même heure : vingt-trois heures ; avec la même rapidité : trois minutes. Et dans les deux cas il n'y a que trois rescapés...
Connu et reconnu pour ces recueils de contes, récits et romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle. -
Nommé en 1890 professeur au Havre, Charles Goffic y fait une double expérience : en Normandie il découvre les contrastes insoupçonnés qui existaient entre cette province et sa Bretagne pourtant toute proche : « Normandie et Bretagne qui se touchent sont l'une à l'autre plus étrangères que la Patagonie l'est du Kamtchakan ». Il y connaît cette « rupture révélatrice » qui fit prendre conscience à tant d'écrivains bretons de l'originalité et de la richesse de leur identité provinciale. D'autre part, ce séjour havrais le met en contact avec la colonie des Bretons émigrés - il n'hésite pas à parler d'exode - pour raison économique et qui y sont sans doute plus malheureux que s'ils étaient demeurés chez eux, car déracinés, ils perdent rapidement leur identité bretonne sans réussir à en acquérir une nouvelle.
Il trouve là la trame même de son roman La Payse : exil, déracinement et misère, voilà le fil conducteur de l'existence de la trégoroise Mône Lissillour, de son fiancé breton, émigré comme elle, Hervé Le Gall, et de son amant, chanteur de caf'conc' sur le retour, alcoolique de surcroît, D'Arvennes. Mais si nous avons là le trio classique d'un vaudeville, c'est une histoire dramatique, qui nous est contée, avec en arrière-fond la crainte que la Bretagne, en s'ouvrant par trop aux modernités d'alors (le roman paraît en 1898), perde son identité et ce qui fait sa force et sa grandeur. Problématique d'ailleurs toujours d'actualité et que l'on peut facilement extrapoler...
Connu et reconnu pour ces recueils de contes traditionnels et de romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle. -
Publiée sur plus de 20 années entre 1902 et 1924, voilà une « défense et illustration » de la Bretagne, des Bretons et de la « bretonnité », vaste recueil de quatre volumes et grand'oeuvre de cet écrivain régionaliste par excellence, ardent défenseur du terroir breton. Recueil d'articles et de conférences sur des sujets divers mais dont la thématique centrale reste et demeure la Bretagne et les Bretons.
Ce deuxième volume contient : Nos derniers sanctuaires : les Îles bretonnes ; Dans la Cornouaille des Monts ; De Keramborgne à Pluzunet : Perrine Luzel, Marguerite Philippe ; La question du « Barzaz Breiz » ; La « Bretagne » de Gustave Geffroy ; Une idylle sur une grammaire bretonne ; Sur les pas de Renan ; La résignation bretonne ; Charniers et ossuaires ; Trois discours ; Au pays de La Tour d'Auvergne ; Le barde des matelots : Yann Nibor ; Goélettes d'Islande ; Le bien du Pêcheur ; Chez Taffy : quinze jours dans la Galles du Sud.
Connu et reconnu pour ses recueils de contes, ses romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle. -
L'étrange énigme de Roz-Hir
Charles Le Goffic, Norbert Sevestre
- Editions des Régionalismes
- 12 Juillet 2017
- 9782824052212
Ce roman n'est pas un roman criminel, mais un roman à énigme autour d'une succession de vols et de restitutions de documents compromettants pour le milliardaire américain Downridge, qui vont nécessiter plusieurs allers-retours Paris-L'Aberwrac'h. L'intrigue va donc se dérouler alternativement entre ces deux pôles, parisien et breton. Ce roman est aussi un prétexte pour opposer le génie américain au génie français. Le premier utilise la puissance d'une armée de détectives et hommes de main, tous anglo-saxons, face à l'intelligence de l'agent de la sûreté Lagache-Finette qui va lui opposer un curieux don d'ubiquité. Et c'est bien sûr la finesse du génie français qui finira par l'emporter sur le déploiement des moyens utilisés par l'adversaire... (extrait de la Présentation de Jean-André Le Gall).
Paru à l'origine en 1913 en roman-feuilleton dans La Dépêche de Brest et de l'Ouest ainsi que dans Le Moniteur des Côtes-du-Nord et ne sera édité en livre qu'après le décès de Le Goffic, en 1934.
Connu et reconnu pour ces recueils de contes traditionnels et de romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932), né à Lannion, a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle. On lui doit de nombreux romans « bretons » ; c'est là sa seule incursion dans le domaine policier. Norbert Sevestre, né à Colleville (1879-1945), auteur et traducteur, a notamment écrit de nombreux romans d'aventure et livres pour la jeunesse.